Le sauvetage de plus de 60 animaux tourne mal à Anvers: “ Il lui a assené un coup de poing”

La décision de saisie prise par l’administration du Bien-être animal de la Région flamande fait suite à plusieurs avertissements et procès-verbaux à l’encontre du propriétaire de chèvres, de moutons, d’un poney, d’un âne, d’un zébu et d’une cinquantaine d’animaux de basse-cour. Selon Animaux en Péril, ces derniers se seraient échappés à plusieurs reprises, représentant un danger pour eux-mêmes, mais aussi pour les passants, notamment les automobilistes qui s’engagent sur l’autoroute non loin de là.

À l’arrivée des différents véhicules d’intervention, la tension est très vite montée entre la police locale et le propriétaire des lieux. “Soudainement, pris d’un élan d’agressivité, l’homme s’est jeté brutalement sur l’une des membres du personnel d’Animaux en Péril”, dénonce l’association. “Françoise, 60 ans, a été prise à partie par l’individu qui lui a assené un coup de poing dans le thorax, l’a secouée violemment et l’a plaquée contre le pare-choc d’un véhicule.”

Pas moins de cinq agents ont été nécessaires pour maîtriser le propriétaire, lequel a été menotté puis embarqué. Quant à Françoise, elle s’en sort avec un traumatisme nécessitant au minimum une interruption temporaire de travail d’une semaine. Une plainte sera déposée pour coups et blessures volontaires.

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Une fois le propriétaire évacué, les équipes des refuges Animaux en Péril, Help Animals, Le Rêve d’Aby, Au Bonheur Animal et Equi’Chance ont pu commencer la prise en charge des animaux. Les bénévoles ont observé de nombreuses blessures sur les poules et les coqs: amputations de patte, infections, problèmes respiratoires. Certaines poules étaient à l’agonie, l’un d’elles a dû être euthanasié le jour même.

Le poney, qui était enfermé dans une petite pièce, était couvert de poux, “au point qu’il souffre d’une grave dépilation sur une grande partie du corps”, et présentait des problèmes aux pattes. Quant à l’âne et au zébu, leur poids a semblé satisfaisait aux associations, néanmoins, elles ont noté un manque évident de sociabilisation, ce qui a rendu leur capture particulièrement difficile. Le bovidé aurait même tenté de charger un bénévole, ce qui a conduit le vétérinaire présent sur place de l’endormir à l’aide d’une flèche.

La soixantaine d’animaux sauvés de cette exploitation anversoise ont trouvé refuge dans les associations Animaux en Péril, Le Rêve d’Aby, Help Animals, Equi’Chance et Au Bonheur animal, dans l’attente de la décision des autorités flamandes concernant leur destination finale.

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