Mystérieuse disparition de Delphine Jubillar: le témoignage anonyme d’un membre de sa famille
L’affaire Delphine Jubillar, “l’introuvable maman du Tarn”, alimente toutes les spéculations depuis la disparition de cette infirmière et mère de famille de 33 ans dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines (Tarn). L’enquête a peu progressé depuis lors et plusieurs témoignages pointent désormais du doigt la personnalité du mari, Cédric. France Bleu a notamment recueilli celui d'un membre de la famille de Delphine.
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Ce membre de la famille souhaite conserver l’anonymat. Il pointe la responsabilité du mari, Cédric, dans la disparition de Delphine, mère de deux enfants, de 6 ans et 20 mois. Il décrit le quotidien difficile de la jeune femme, le travail de nuit, le manque de repos, la gestion totale de la maison et des enfants, le tout “sans aucune aide”: “Parce qu’il n’était pas d’une grande aide”, confie-t-il.
Delphine avait un amant
Selon lui/elle, Delphine avait prévu de se séparer de son mari, voulait vendre la maison et demander la garde exclusive des enfants, relate France Bleu. Lui, au contraire, résistait, n’acceptait pas la rupture imminente et refusait de quitter le domicile. Un témoignage qui fait écho à une autre révélation cruciale: Delphine avait un amant et avait prévu de déménager au début de l’année 2021. Le couple s’est d’ailleurs probablement disputé le soir précédant la disparition.
Des menaces proférées?
Le témoin ne croit pas à la piste de la disparition volontaire, en raison notamment de “l’amour fusionnel qu’elle portait à ses enfants”. Il précise en revanche qu’elle subvenait très majoritairement aux besoins financiers de la famille. Un contexte pesant et une menace pour Cédric? “Plusieurs fois avant la disparition, on l’a entendu dire lui à sa mère: “Oui je vais la tuer, je vais l’enterrer, personne va la retrouver, elle veut me quitter, elle veut demander le divorce”, commente-t-il/elle.
“Ça peut rendre fou un homme”
“Il savait qu’il allait tout perdre, il savait qu’il allait devoir recommencer de tout le début. Pour lui, Delphine c’était elle le pilier, c’était elle qui faisait tout. Il avait tout grâce à elle. Donc du jour au lendemain se voir perdre tout, ça peut rendre fou un homme”, ajoute-t-il/elle.
“Procureurs des réseaux sociaux”
L’avocat de Cédric Jubillar, Me Jean-Baptiste Alary, a dénoncé “un tribunal de la morale populaire contre son client”: “Il est montré du doigt par les procureurs des réseaux sociaux qui le traduisent devant le tribunal des réseaux sociaux. Ces procureurs-là auto-proclamés, existaient déjà et déversaient leurs accusations infondées probablement au coin d’un repas de famille ou au café du coin”, a-t-il dénoncé.
Affaire Alexia Daval
“On a envie que ce soit lui. C’est plus facile intellectuellement de se dire que c’est lui, ça nous évite l’effort de la réflexion: voilà c’est Daval. C’est bon, on a compris l’affaire, c’est terminé. Mais à un moment donné, il faut comprendre qu’il y a des nuances là-dedans, qu’un être humain n’est pas tout blanc ou tout noir. Tout est nuancé”, confie-t-il à France Bleu.
Toujours aucune piste
Delphine Jubillar n’a plus donné signe de vie depuis le 15 décembre. Et même si deux connexions ont quelque peu ravivé l’espoir - son téléphone et son compte Facebook ont en effet été réactivés dans la nuit du 9 au 10 février - ces éléments n’ont pas permis aux enquêteurs de retrouver sa trace.
Le documentaire France Bleu “Delphine Jubillar, l’introuvable maman du Tarn”, à écouter ici.
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Une mère de famille disparaît en pleine nuit dans le Tarn: “On craint qu’un fou soit dans la nature”
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