Nouvelle agression sexuelle dans le quartier animé de la Overpoort à Gand, l'auteur libéré sous conditions

La victime faisait la fête au café ‘t Kofschip dans la Overpoortstraat, lorsqu’elle a soudainement subi des attouchements  au niveau de la poitrine. Choquée, elle a alors quitté le bar, mais le portier l’a récupérée et a appelé la police tandis que l’individu a été retenu jusqu’à l’arrivée de la police, selon Het Laatste Nieuws. 

Originaire d’Anzegem, il a été interrogé puis relâché sous de strictes conditions. L’homme s’est notamment vu interdire de sortir dans le quartier de la Overpoort pour une durée de trois mois et de s’adonner à la boisson. 

La victime a été prise en charge par les services sociaux de la police. Il s’agit du troisième cas d’agressions sexuelles déclaré dans le quartier animé de Gand en trois semaines.

Une centaine de personnes avaient pris part dimanche à une manifestation contre les agressions sexuelles. Le cortège, parti de la Vrijdagmarkt, s’était rendu à l'hôtel de ville afin de remettre une lettre ouverte aux autorités locales. Les initiateurs souhaitaient attirer l'attention sur les victimes de telles agressions après deux premiers cas déclarés de viol actuellement examinés par le parquet de Flandre orientale. 

La première affaire remonte à fin octobre lorsqu'une jeune femme de 18 ans aurait bu à son insu une substance suspecte avant d'être violée dans un parc. Le week-end dernier, la police a été confrontée à un nouveau cas probable de viol dans un café du quartier.

Les gérants des établissements situés dans ce quartier soutiennent le contenu de la lettre ouverte. Ils veulent collaborer contre ce qu'ils décrivent comme une "culture du viol", qui tend à normaliser des comportements déviants. Ils demandent à ce que les patrons de cafés soient plus rapidement alertés quand des incidents se produisent, afin d'intervenir et d'offrir leur soutien.

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