Relâchés après avoir agressé le policier qui venait de leur infliger une amende

Les faits se sont produits lundi. Les deux jeunes, âgés de 20 et 21 ans, n’étaient pas d’accord avec l’amende qui leur avait été infligée en raison d’un déplacement non essentiel. Ils se sont rendus au poste de police où ils ont attendu le policier en question. Quand il s’est présenté pour commencer son service, ils l’ont d’abord interpellé verbalement. Ensuite, les choses ont alors dégénéré.

Le policier a été poussé au sol et un des individus l’aurait traîné par terre. Des collègues du policier sont arrivés sur les lieux et les deux hommes ont été arrêtés.

Peu de temps plus tard, les deux suspects ont été relâchés, à la grande colère des syndicats et de la police. “Après les faits d’Anderlecht où des agents ont été frappés à coups de pied et à coups de poing lorsqu’ils voulaient arrêter un agresseur, le ministre de l’Intérieur Pieter De Crem avait promis la tolérance zéro”, explique Vincent Houssin du syndicat VSOA. “Mais apparemment, le pouvoir judiciaire ne comprend pas ce que cela signifie et n’a pas compris ce message. Il y a quelques jours, une personne qui avait lancé un pavé sur un combi de police a été acquittée”.

Du côté du parquet de Bruxelles, on affirme que les deux individus seront poursuivis. “Ils recevront prochainement une convocation pour une audition”.