Trois véhicules incendiés, des interpellations mais pas d'arrestation à Anderlecht
La police de la zone Bruxelles-Midi a recensé trois incendies volontaires, jeudi soir à Anderlecht, qui ont détruit des véhicules. Trois procès-verbaux judiciaires ont donc été rédigés et la police a procédé également à une vingtaine d'interpellations administratives. Jeudi soir, une quarantaine de personnes se sont rassemblées aux alentours de la place du Conseil à Anderlecht.
Partager par e-mail
Selon le bourgmestre d'Anderlecht, les événements sont en lien avec l'annonce, jeudi matin, d'une demande de non-lieu pour les policiers, dans le cadre de l'enquête sur le décès d'Adil. Ce jeune Anderlechtois de 19 ans est décédé en avril dernier à la suite d'une course-poursuite avec la police.
"Aucun autre incident n'a été signalé à Anderlecht, ni jeudi en fin de soirée ou pendant la nuit, ni ce vendredi matin", a déclaré la porte-parole de la zone de police Bruxelles-Midi.
"Tout est redevenu calme hier vers 22h00, au moment du couvre-feu", a confirmé le bourgmestre d'Anderlecht, Fabrice Cumps. "Il y a eu vingt interpellations administratives et trois procès-verbaux judiciaires ont été rédigés pour trois incendies, dont les cibles étaient une voiture, un scooter et probablement une seconde voiture", a affirmé la zone de police Bruxelles-Midi. "Il n'y a pas eu d'arrestation", a-t-elle précisé.
Un rassemblement de personnes a eu lieu jeudi soir vers 20h30 aux alentours de la place du Conseil à Anderlecht, suivi de divers incidents. Des jets de pierres et de cocktails Molotov ont été constatés. Jeudi soir, la police faisait aussi état d'un véhicule incendié. Ce vendredi, elle précise qu'il y en a eu trois.
La famille d’Adil appelle au calme
La police est ensuite arrivée sur place, notamment avec une arroseuse, mais indiquait jeudi soir ne pas être intervenue. Vendredi, elle confirme qu'aucune arrestation n'a eu lieu mais que plusieurs procès-verbaux, dont trois pour des délits, en l'occurrence l'incendie volontaire de véhicules, ont été établis.
"Des appels à se rassembler ont circulé jeudi vers 14h00, via les réseaux sociaux", a expliqué le bourgmestre. "D'autres appels circulent encore mais entretemps la famille d'Adil a appelé au calme. Par ailleurs, nous avons mis en place aujourd'hui un dispositif, avec la police et les associations de quartier, pour éviter d'autres incidents.”
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!
Log in of maak een account aan en mis niks meer van de sterren.Aussi dans l'actualité
-
Mise à jour Non-lieu pour les policiers impliqués dans la mort du jeune Adil à Anderlecht
Le parquet de Bruxelles a annoncé, jeudi, qu’il a tracé un réquisitoire de non-lieu pour absence de charges suffisantes “à l’encontre des protagonistes du dossier et notamment du conducteur du véhicule de police”, suite à l’enquête sur le décès d’Adil à Anderlecht, le 10 avril dernier. Ce jeune homme de 19 ans est décédé après avoir percuté un véhicule de police avec son scooter, alors qu’il fuyait un contrôle. -
MISE À JOUR Décès du jeune Adil: des incidents place du Conseil à Anderlecht après le non-lieu pour les policiers
Des incidents ont éclaté devant l’hôtel de ville d’Anderlecht après l’annonce du non-lieu pour absence de charges suffisantes “à l’encontre des protagonistes du dossier et notamment du conducteur du véhicule de police”. Un groupe d’une quarantaine de personnes s’est formé ce jeudi soir vers 20h30-20h45 sur la place du Conseil à Anderlecht et des jets de pierres et de cocktails Molotov ont été constatés, a indiqué en soirée la police de Bruxelles-Midi (Anderlecht, Forest et Saint-Gilles). Une voiture a été incendiée. Il n’y a pas eu de blessé. -
France Une jeune femme enlevée, tabassée et abandonnée nue dans la rue en pleine nuit
Dans la nuit de vendredi à samedi, à Rochetaillée, près de Saint-Étienne, en France, une jeune femme a été prise en charge par la police après avoir subi une très violente agression, rapporte Le Progrès. Elle a raconté avoir été enlevée et tabassée par plusieurs jeunes filles. Deux des présumées agresseuses ont été interpellées ce lundi. Une information judiciaire a été ouverte pour “enlèvement, séquestration, et violences aggravées”. -
Malentendant et endormi, il ne se rend pas compte que son appartement est en train de prendre feu
Les pompiers bruxellois sont intervenus, samedi soir vers 21h00, pour un début d’incendie dans un appartement situé Quai du Chantier à Bruxelles. Ils ont été prévenus par un voisin qui avait entendu le détecteur de fumée se déclencher, alors que l’habitant, souffrant de surdité, n’avait pas entendu l’alarme. -
Prison et amendes pour des jeunes suite à une lockdown party dans un Airbnb
Quinze jeunes de 19 à 24 ans ont été condamnés mercredi pour avoir participé à une lockdown party dans un Airbnb situé sur la Lange Nieuwstraat à Anvers. Trois personnes ont écopé chacune d'un mois de prison et d'amendes allant de 800 à 1.200 euros. L'une d'entre elles avait déjà été condamnée à deux reprises pour non-respect des mesures mises en place pour lutter contre le coronavirus. Quant aux douze autres fêtards, ils ont été condamnés à des amendes allant de 600 à 800 euros.
-
La marque française de bijoux Lõu Yetu visée par des témoignages accablants: “L’enfer sur terre”
“Lõu Yetu, c’est le meilleur exemple de la marque très belle en apparence, mais qui est vraiment très laide derrière le rideau.” La marque de bijoux française Lõu Yetu est dans la tourmente depuis mardi soir. Des dizaines de témoignages négatifs au sujet de l’entreprise ont été partagés par le compte Instagram Balance Ta Start-Up. D’anciens employés, mais aussi des stagiaires, dénoncent un harcèlement moral permanent, une pression constante et des mensonges autour des valeurs de la griffe. -
Propos racistes à Anderlecht: des poursuites proposées pour l'image de la police
À l'issue d'une réunion avec le chef de corps de Bruxelles-Midi (Anderlecht, Saint-Gilles et Forest) Jurgen De Landsheer, le bourgmestre d'Anderlecht Fabrice Cumps a annoncé jeudi en fin d'après-midi qu'il sera proposé au Collège de police, lors de sa prochaine réunion, de se constituer partie civile pour dégradation de l'image de la zone dans le dossier des propos racistes tenus en 2018 par deux policières. -
Elle s’échappe après 4 jours aux mains de son ex: “Il m’a torturée sous les yeux de mon petit garçon”
Une femme de 29 ans a vécu quatre jours de pur cauchemar dans un immeuble de Lille, en province d’Anvers. La victime a été séquestrée, notamment dans la cave de son appartement, par son ex-petit-ami. Il l’y a aspergée de white spirit, l’a menacée de l’immoler et l’a violée. “J’ai aussi dû rester durant des heures debout sur un tabouret avec la tête attachée à une chaîne au plafond”, a-t-elle relaté. Après quatre jours de séquestration, elle est parvenue à s’échapper grâce à l’intervention de son nouveau petit-ami. Son fils de cinq ans a été témoin de toutes les tortures dont elle a été victime. Le récit sordide des faits, hier au tribunal, a conduit le juge à condamner E.N., leur auteur, à une peine de huit ans ferme pour torture, viols et détention arbitraire.