Un jeune homme enlevé et battu pendant des heures à Harelbeke: “Hospitalisé pour faire face au traumatisme”

Dimanche soir, vers 18 heures, Andres Wostyn (19 ans) a quitté à pied le domaine provincial De Gavers pour se rendre à son domicile le long de la Heerbaan à Harelbeke. “Un véhicule s’est soudainement arrêté à côté de moi”, a-t-il expliqué. “Il y avait cinq personnes dans la voiture. Ils m’ont traîné dans la voiture et ont continué.” C’était le début d’une virée de six heures au cours de laquelle Andres a été sévèrement battu.

“J’ai reçu de nombreux coups”, dit-il. “Il y a des bleus un peu partout sur mon corps. Ma mâchoire et mon nez, en particulier, sont mal en point. Les auteurs, que je connaissais vaguement, voulaient obtenir de moi les adresses de types impliqués dans le vol de bouteilles de gaz hilarant. Ils ont probablement pensé que je les connaissais parce que je suis plutôt populaire et que je connais beaucoup de gens, mais ce n’était pas le cas. Je ne sais toujours rien d’un tel vol et je ne sais pas qui l’aurait commis. Donc je ne pouvais rien leur dire, mais je continuais à me faire tabasser. C’était comme dans un film. Il n’y avait pas de quoi rire. Je ne peux pas dormir et, entre-temps, j’ai été hospitalisé pour faire face au traumatisme.”

Ce n’est que vers minuit qu’Andres a pu s’échapper des griffes de ses ravisseurs. “Quand ils ont voulu déposer l’un d’entre eux à Harelbeke, j’ai pu le pousser et sauter moi-même de la voiture”, explique-t-il. “Je me suis enfui rapidement en direction de la maison d’un ami qui habite à proximité. J’ai sauté par-dessus la clôture, j’ai sonné chez lui et j’ai prévenu la police.”

Le service de recherche de la zone de police de Gavers est immédiatement entré en action et a pu entre-temps identifier et arrêter quatre coupables. Le juge d’instruction de Courtrai a décidé d’arrêter trois des suspects et d’en libérer un sous conditions. Les chambres décideront vendredi de la suite de leur arrestation. “Une bonne chose”, dit Andres. “J’espère seulement que tout est fini avec ça.”