Jusqu’à 80% de bébés prématurés en moins pendant le confinement
Les chiffres récoltés par sept mutualités belges ont de quoi surprendre. Selon une étude de l’agence intermutualiste, le nombre d’admissions dans les services néonataux des hôpitaux belges a baissé entre mi-mars et fin août 2020.
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Depuis le début de la crise sanitaire, le nombre de bébés nés prématurément a baissé de 30%, 70% et jusqu’à 80%, selon les semaines étudiées. “C’est assez fascinant de penser que cette pandémie semble avoir plus d’impact sur la prématurité que toutes les recherches faites jusqu’ici”, estime Olivier Danhaive, chef du service de néonatologie des Cliniques universitaires Saint-Luc, interrogé par nos confrères de la RTBF.
Aussi, les courbes des prématurés graves et extrêmes restent stables. Les constats laissent penser que le contexte particulier de la crise sanitaire et ses confinements ont forcément joué un rôle. “Si l’hypothèse se confirme, c’est une trouvaille très importante”, assure Olivier Danhaive.
“La première explication qui nous vient est que les femmes enceintes et leurs conjoints ont été moins actifs, que nos modes de vie habituels sont moins compatibles avec la grossesse à terme. C’est clair qu’il faut se remettre en question de ce côté-là”, reconnaît Julie Belhomme, gynécologue en chef de la clinique d’obstétrique du CHU Saint-Pierre.
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