Cadres sur le départ et petites économies: la crise est profonde à Anderlecht

Hendrik Van Crombrugge a surpris tout le monde dimanche soir. “Le club m’a dit que la meilleure solution pour tout le monde était que je parte”, a lâché le portier et capitaine du Sporting après la défaite des Mauves dans le derby bruxellois.

Mais, si la direction anderlechtoise verrait d'un bon œil le départ de son dernier rempart, ce n’est pas à cause de ses performances sportives. HVC a rendu de fiers services à Anderlecht ces quatre dernières années, mais il a le salaire qui va avec son statut de cadre: 1,6 million d’euros par an. Et d’autres joueurs de l’effectif bruxellois sont concernés. Comme le précise Het Laatste Nieuws dans son édition de mardi, les salaires d’Adrien Trebel (2,7 millions d’euros par an), de Lior Refaelov (1,3 million d’euros par an), de Wesley Hoedt (1,2 million d’euros par an) ou encore de Sebastiano Esposito sont, eux aussi, devenus trop encombrants pour le club.

Car les finances sont tellement dans le rouge que le club se serre la ceinture à tous les niveaux. Selon la RTBF, même le jacuzzi, désormais à l’arrêt, et les soins chez le kiné sont concernés par cette vague d’économies à tout-va. Et les primes de qualification pour les barrages de la Conference League n’auraient pas encore été versées aux joueurs.

Des signaux inquiétants pour le club le plus titré de Belgique qui, en plus de résultats sportifs décevants, ne parvient pas à sortir de la crise financière dans laquelle il est embourbé depuis plusieurs années déjà...

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