Deux matches à huis clos pour le Standard: pas de recours, mais des regrets

Le club liégeois ne tentera pas un recours contre cette décision, mais regrette l’ampleur de la sanction. “Le match ayant été arrêté, la seule possibilité prévue par le règlement de la Fédération est un recours contre cette dernière devant la Cour belge d’arbitrage pour le sport. Au vu du contexte, le Standard de Liège estime qu’une telle procédure, parfois lourde, n’est ici certainement pas opportune. Ce n’est pas en étant en conflit avec la Fédération que cette problématique pourra être réglée, mais bien en ouvrant une concertation avec l’ensemble des clubs et des instances du football”, a expliqué le Standard dans un communiqué mercredi.

L’instance disciplinaire de l’Union belge avait pris cette décision, assortie de 5.000 euros d’amende, le 13 janvier, validant également la victoire des Zèbres sur le score de 0-3, soit le score au moment de l’arrêt de la rencontre, à la 88e minute.

“Ces deux matches à huis-clos devront être organisés dès que les mesures gouvernementales prises faces à la crise sanitaire permettront au club d’accueillir du public”, ajoute le Standard qui regrette cependant “de n’avoir pas été soutenu par la Fédération”, dans sa lutte contre les fauteurs de troubles et “qui préfère fermer l’entièreté du stade et ainsi sanctionner le club mais aussi l’ensemble de ses supporters, plutôt que de cibler au mieux les fauteurs de troubles. Outre d’être juridiquement contestable, sanctionner une grande majorité de personnes totalement tierce aux évènements ne peut résoudre efficacement l’insécurité présente dernièrement dans la plupart des stades du pays”.

Le Standard rappelle avoir pris des mesures préventives au lendemain de la rencontre visant à fermer jusqu’à nouvel ordre plusieurs blocs de tribune à la base de l’insécurité. “Ces mesures demeurent par ailleurs d’actualité”, a précisé encore le club liégeois. 

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