L'arbitre de Tubize-Brussels confie sa détresse amoureuse

"J'ai tenu à réagir en premier lieu pour m'excuser vis-à-vis des amateurs de football, de l'Union belge, des personnes de Tubize et du Brussels, et de mon collègue Nzolo et l'autre juge de touche. Je leur ai tous fait très peur. Ce n'était pas mon objectif. J'ai toujours des trous de mémoire et je ne sais toujours pas comment j'ai pu en arriver là. Mais c'était un acte de désespoir après la rupture avec ma copine.  Je n'ai pas pu surmonter cette épreuve et voilà ce qui est arrivé. Je m'excuse auprès de tout le monde", témoigne-t-il dans Het Laatste Nieuws.

"C'est la femme de ma vie"
"Ma copine m'a quitté mi-octobre. Nous étions ensemble depuis deux ans et avions fait connaissance au boulot. Elle avait 24 ans. C'était une relation avec des hauts et des bas. Aujourd'hui, je suis toujours fou amoureux d'elle. C'est la femme de ma vie. Elle est extrêmement gentille et très jolie. Mais elle a connu la misère durant sa jeunesse (je ne voudrais pas entrer dans les détails). Elle a été envoyée dans plusieurs institutions. Après avoir fait sa connaissance, elle était parvenue à se tirer de ce merdier. Mais pour une raison ou l'autre, les démons de son passé ont refait surface. Mi-octobre, elle est partie et elle semble s'être réconciliée avec le milieu néfaste qui lui avait fait tant de mal", ajoute-t-il.

"Je n'avais plus n'énergie pour continuer de vivre"
"Je ne peux pas vivre sans elle, je le sais. J'ai toujours eu le coeur sensible et il n'y a pas une seconde où je ne pense pas à elle. J'ai tout fait pour la reconquérir. En vain. (...) Plus les jours passaient, plus je me sentais 'vidé', je n'avais plus l'énergie pour continuer de vivre. Chaque jour, ça s'aggravait. Certains amis me disaient : 'Oh, il y a assez de femmes sur terre, oublie-la'. Mais je n'y parviens pas. Je suis toujours éperdument amoureux. Vous comprenez ça?", poursuit-il. "Il y a quelques semaines, les premières pensées suicidaires ont traversé mon esprit. Mais je ne me posais pas trop de questions. J'avais entendu parler du suicide de l'arbitre allemande. Je n'ai pas pris ce cas-là comme exemple, mais cela a dû jouer dans tête quelque part, inconsciemment", reconnaît l'arbitre de Deinze.

"J'espère qu'un jour, on sera de nouveau ensemble"
Aujourd'hui, Chris n'a pas encore retrouvé la joie de vivre et espère que son assistance psychologique portera ses fruits. "Car pour l'instant, je n'arrête pas de penser à elle. J'espère toujours qu'un jour, on sera de nouveau ensemble, bien que pour le moment, il n'y a pas de signe qui puisse me donner espoir", conclut-il.

M.B.