Les bonnes résolutions de Mbaye Leye: “Je n’ai aucune rancune”

“Je me sens honoré et fier d’avoir reçu la confiance d’un club comme le Standard. Comme je l’avais été en tant que joueur, puis comme T2. C’est un grand plaisir. Je remercie la direction et je vais tout mettre en œuvre pour sortir le club de la situation difficile dans laquelle il se trouve.”

“Non, car je suis, entre guillemets, un enfant du club. Le jour où j’ai signé mon C4 l’été dernier, j’avais discuté avec Alexandre Grosjean et il m’avait dit que dans le football, on ne sait jamais ce qui se peut se passer dans six mois ou dans un an. Il avait raison. Je n’ai aucune rancune. Dans la vie, il faut prendre des décisions. Quand Michel Preud’homme a décidé d’arrêter d’entraîner, le club avait envie de stabilité et a pris une décision qu’il pensait être la bonne. Je n’ai jamais eu de souci sur ce plan… Et c’est pour cela que je suis là aujourd’hui. Rien n’a entaché notre relation.”

“Dans la situation où nous nous trouvons, le plus important sera de survivre à ce mois de janvier. Et de montrer dès le match de lundi prochain face à Waasland-Beveren qu’on a une certaine identité ou que certaines choses vont changer. Voir plus loin ne sert pas à grand-chose. Il faut d’abord ramener de la confiance. Ce groupe a besoin de regoûter à la victoire, ce qui permettrait à certains joueurs de revenir à leur niveau.”

“Dans l’urgence, le plus important, c’est l’état d’esprit. La fierté de jouer pour le blason du Standard doit se voir sur le terrain. Et cela passe par des actions, par la manière de jouer. Le football moderne, c’est un mélange de beaucoup de choses. L’animation, l’agressivité, de bonnes passes. Avoir le ballon le plus possible et quand on ne l’a pas, aller le chercher. Je préfère être actif que passif. Et être très agressif, avoir une grosse mentalité. C’est ce que je demanderai à mes joueurs. Tout le monde sait aussi qu’on a un problème en attaque, je ne vais pas le cacher. On va donc travailler la construction, car c’est ce qui va permettre aux joueurs offensifs de se retrouver en situation de marquer.”

“Oui, si ce n’est que je ne les considère pas comme des jeunes. Il faut arrêter avec cette appellation. Sur leur fiche de paie, il est écrit : joueur de football professionnel. Celui qui figure dans le noyau, il est joueur de foot, qu’il ait 18 ou 37 ans. C’est la qualité qui importe. Il en va de même pour un entraîneur. L’essentiel, c’est de pouvoir faire le job.”

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