Noah Ohio, la nouvelle pépite du Standard que Vincent Kompany aurait aimé attirer à Burnley

Âgé de 19 ans, Noah Ohio est, jusqu’ici, le transfert phare du mercato estival du Standard. Passé par les centres de formation de Manchester United, Manchester City et de Leipzig, passé également par Vitesse, où il a joué les premiers matchs de sa carrière professionnelle, le jeune attaquant arrive à Liège avec l’étiquette de grand espoir du football néerlandais. 

Un statut avec lequel il a rapidement appris à négocier, puisqu’il n’avait que 12 ans quand il a quitté les Pays-Bas pour aller poursuivre son apprentissage chez les Red Devils de Manchester United. “J’étais jeune, mais c’était le meilleur choix. Je ne pouvais pas dire non.” 

Il n’a donc pas de regret, même s’il n’a pas réussi à percer. Ni à United, ni à City, ni à Leipzig. Il avait rejoint le club allemand en 2019 et, après deux saisons en prêt, il a donc décidé de quitter l’Allemagne pour la Belgique et le Standard. Un club qu’il découvre depuis quelques semaines. “Pour être honnête, avant que le club ne s’intéresse à moi, je ne connaissais pas vraiment le Standard. Je savais que des gars comme Michy Batshuayi, Axel Witsel et Marouane Fellaini avaient joué ici, mais je ne savais pas grand-chose de plus. Mais j’ai fait quelques recherches et Loïs Openda, que j’ai connu à Vitesse, m’a dit que c’était un super club.” 

Le Standard n’était pourtant pas la seule option pour Noah Ohio. Burnley a aussi tenté une approche... “Juste avant mon transfert, j’ai eu des contacts avec Vincent Kompany. Il voulait absolument me faire signer à Burnley. Mais mon choix était déjà fait et Vincent Kompany était déçu. J’ai choisi le club où je pensais pouvoir faire le plus de progrès." 

Et s’il pense pouvoir grandir à Sclessin, c’est aussi parce qu’il a été convaincu par les arguments de Ronny Deila. “Le coach a été déterminant dans mon choix", confirme le jeune Néerlandais. “Il m’a expliqué comment il voulait m’utiliser. Sa vision du foot me plaît. Nous voulons ramener le Standard là où il doit être. Le Standard doit aller de l’avant et Deila amène une culture fantastique dans le club. Tout le monde vient s’entraîner avec le sourire."