Rik De Mil veut remettre Bruges sur les rails contre le Standard: “Retrouver l’ADN du Club”

Combien de temps durera l’intérim de Rik De Mil? Personne ne semble le savoir à Bruges. Pas même le principal intéressé. “Avec la direction, notre seul objectif est de se concentrer sur le match de dimanche contre le Standard. Ensuite, on verra. Si le Club veut me maintenir dans cette fonction, j’accepterai le défi, naturellement et si un coach arrive la semaine prochaine, je n’aurai aucun problème à retrouver mon ancien poste. (...) Je suis ici depuis neuf ans et c’est pour ça qu’ils m’ont demandé de prendre la relève. Parce que je connais le club et parce que je connais le noyau”, a-t-il insisté, vendredi, en conférence de presse.

L’objectif de Rik De Mil est donc très clair: il veut aider le Club à se remettre sur les rails. “Je suis extrêmement motivé. On est dans une situation très compliquée, on ne va pas se le cacher. Il faut au plus vite renouer avec les succès que le Club a connus ces dernières années. Il faut retrouver l’ADN de Bruges, avec l’aide des supporters qui forment un bloc derrière nous.”

Le successeur de Scott Parker, qui précise avoir eu “une bonne discussion de groupe” avec les joueurs, n’a pas eu de mal à identifier le problème qui touche les Blauw en Zwart depuis de trop nombreuses semaines. “En ce moment, on manque surtout de confiance et on ressent cette peur de faire des erreurs. On peut commettre des erreurs, mais on doit surtout tout faire pour gagner.”

“Depuis plusieurs années, le Club a l’habitude de gagner constamment. Quand cela n’arrive plus, c’est normal que certains commencent à douter, notamment ceux qui ont plus de mal à gérer la pression”, poursuit-il. “C’est un point sur lequel nous devons travailler.”

Mais, avec un seul point d’avance sur Gand et le Standard et un choc contre les Rouches à négocier dimanche, le temps presse pour les Brugeois qui ne peuvent pas se permettre une nouvelle claque dimanche après-midi, devant leur public et contre un concurrent direct.

Rik De Mil en est conscient, mais il ne faut pas pour autant s’attendre à un onze radicalement différent de ceux proposés par Scott Parker lors des dernières sorties brugeoises. “Je ne vais pas tout changer en trois jours. Je veux surtout ramener la sérénité dans l’esprit des joueurs, parler avec tout le monde et pouvoir constater après le match qu’il y avait cette mentalité, ce ‘No Sweat, no glory’ (‘pas de sueur, pas de gloire, le slogan du Club, NDRL) sur le terrain”, conclut le coach brugeois.

Rendez-vous dimanche pour voir si l’éviction de Scott Parker a provoqué l’électrochoc souhaité par la direction. Et si Rik De Mil a su insuffler un supplément d’âme et “plus de dynamisme” dans le jeu brugeois...

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