Sambi Lokonga avant le match à Genk: “La défaite en Coupe me reste en travers de la gorge”
Anderlecht ne sera pas champion cette année, mais la Ligue des Champions, le Sporting peut toujours rêver de l’accrocher. Pour y arriver, les Mauves devront toutefois refaire un écart de trois points en quatre jours avec et contre le Racing Genk, le vainqueur de la Coupe, qui a pris un départ canon dans ces Champions’ Playoffs et peut encore nourrir l’espoir de remporter le titre après sa victoire 3-0 contre le Club Bruges. Albert Sambi Lokonga, 21 ans, le capitaine, attend en tout cas une réaction de l’équipe après le partage 2-2 décroché avec pas mal de réussite dans les dernières secondes contre l’Antwerp, samedi dernier. “Cela fait deux semaines que nous ne nous entraînons pas correctement”, a-t-il confié.
Albert, comment abordez-vous ce match de mercredi soir au Racing Genk, qui est peut-être devenu soudainement candidat au titre ?
On doit revenir aux bases, à ce qui a fait notre force durant la championnat. Nous n’avons pas joué à notre niveau contre l’Antwerp. Nous avons commis beaucoup d’erreurs et contre ce genre d’adversaire, cela se paie cash.
Je pense que l’on s’est vu trop beau après notre qualification pour ces Champions’ Playoffs. Il faut se remettre au travail. Et ne plus parler de titre
Qu’entendez-vous par devoir revenir aux bases ?
Les bases, c’est le travail à l’entraînement. Cela fait déjà plus de deux semaines que nous ne nous entraînons pas correctement. Notre force, c’est que l’on s’entraînait dur, comme si on jouait un match. Et ces derniers temps, cela n’a pas été le cas. Je pense que l’on s’est vu trop beau après notre qualification pour ces Champions’ Playoffs. Nous avions bien presté contre ces équipes (NdlR : Bruges, l’Antwerp et Genk) et peut-être qu’il y a eu un relâchement, qu’on s’est dit en montant sur le terrain que cela se passerait bien à nouveau. Là, il faut se remettre au travail. Et ne plus parler de titre.
Était-ce aussi le sens du message de Vincent Kompany, qui n’était pas très heureux après le match contre l’Antwerp. A-t-il été dur dans son debriefing?
Plus dur, non. Mais il a clairement mis sur le doigt sur les aspects qui n’ont pas fonctionné. Comme je l’ai dit, il y a eu beaucoup de déchets, parfois sur des simples contrôles et passes, des prises de balle dans l’espace ou quand on se retournait avec le ballon. Ensuite, c’est difficile de créer des situations dangereuses dans ce cas.
Diemerci Mbokani vous a fait très mal samedi soir. Comment éviter que cela se reproduise avec Paul Onuachu ce mercredi soir ?
On sait que l’un comme l’autre sont des joueurs redoutables dans les airs. Il faut être près d’eux, surtout sur les longs ballons. Nous avons toutefois déjà démontré dans d’autres matches que nous étions capables de les contenir. Il n’y a donc pas s’inquiéter pour cela.
Vous allez rencontrer Genk, l’équipe en forme du moment, à deux reprises en quatre jours. Comment faire pour les battre ?
Genk est une très bonne équipe, qui est en confiance après avoir remporté la Coupe. Il va falloir être très rigoureux et mettre tous les ingrédients nécessaires sur le terrain pour faire un bon match.
Albert, vous évoquiez la mentalité aux entraînements. Certains joueurs seraient-ils par hasard déjà occupés avec leur avenir, comme Nmecha ou Miazga par exemple ?
Non, franchement, pour l’instant on ne parle pas de la saison prochaine au sein du groupe. Il y a encore trop de matches importants à disputer que ce serait témoigner d’un manque de respect à l’égard du club. Il faut encore prester. Ensuite, il sera temps de parler de l’avenir et de tout ce qui l’accompagne.
Vous ne parlez pas avec Nmecha ? Il a pourtant laissé entendre que cela dépendait aussi de ce que vous comptiez faire…
Nous en avons touché quelques mots, pour évoquer l’équipe que nous pourrions avoir l’année prochaine, si tout le monde reste. Mais je le répète, ce n’est pas le moment de se focaliser sur ce genre de chose, car il reste encore des matches en playoffs et c’est nettement plus important.
L’argent que je gagne, je l’investis surtout dans l’immobilier, car avec les sommes que l’on perçoit dans le football, je dois pouvoir arrêter ma carrière à 24 ou 25 ans, si je le souhaite »
Justement, vous n’aviez rien à perdre au début de ces playoffs vu que vous vous étiez qualifiés lors de la dernière journée de la phase classique. Désormais, seriez-vous déçu de ne pas finir deuxième du championnat ?
Oui, bien entendu. Quand on joue pour un club comme Anderlecht, on se doit toujours de viser le plus haut possible. Et pour ma part, je joue toujours pour les premières places. À partir du moment où je ne peux plus terminer premier, je regarde ce qu’il reste sur la table et ce qu’il y a encore moyen d’accrocher. Et on va faire le maximum pour y arriver.
Ne pas finir deuxième pourrait conditionner votre avenir au Sporting ?
Non, je ne pense pas. On va sans doute discuter avec le club au terme de la saison, mais je me sens bien ici et je ne suis pas pressé de partir. Avec Anderlecht, nous sommes sur la même longueur d’onde. C’est vrai que beaucoup de choses peuvent se produire d’ici à la période des transferts, mais je n’ai pas envie de me casser la tête avec ça pour l’instant.
Vous êtes jeune, vous avez un beau contrat. L’argent joue-t-il aussi un rôle important sur ce plan ?
Non, l’argent n’est pas important. Moi, ce que je veux, c’est une belle vie et du soleil (sourire). L’argent fait bien entendu partie de ce monde, mais tous ces montants sont déterminés par les clubs, pas par moi. Il est clair que je dois connaître ma valeur marchande et tous les aspects qui entourent un transfert, car c’est moi qui gère ma carrière et dois prendre les décisions. Pour le reste, l’argent que je gagne, je l’investis essentiellement dans l’immobilier, car je pars du principe qu’avec les sommes que l’on touche dans le football, je dois pouvoir arrêter ma carrière à 24 ou 25 ans, si je le souhaite.
Dans ces deux matches contre le Racing Genk, vous signeriez pour un 4 sur 6 ? Ou vous vous dites qu’il faut deux victoires ?
C’est une bonne question. Je ne sais pas. On joue bien entendu toujours pour gagner, mais il faudra voir. Nous avons déjà battu Genk à deux reprises, mais la défaite en Coupe de Belgique me reste en travers de la gorge. Je croyais beaucoup en cette Coupe. Bref, ce sera une revanche un peu personnelle.
Sans faire injure à vos coéquipiers, s’il y a un joueur de Genk que vous pourriez parachuter au Sporting pour terminer deuxième, lequel choisiriez-vous ?
Il y en a plusieurs. J’aime vraiment bien leur trio d’attaque. Ils ont des styles que j’apprécie. Quand on voit Bongonda et Ito balle au pied, ce sont des joueurs pour lesquels on se rend au stade. Et Onuachu, sa présence, associée à son efficacité devant le but. C’est fort!
Il paraît que vous êtes fan de Dieumerci Mbokani également…
C’est un excellent joueur. Je pense qu’il l’a encore démontré samedi. Son match parle pour lui. Il n’y a rien à ajouter de plus.
À l’inverse de Lior Refaelov, Anderlecht ne va sans doute pas le transférer. Vous êtes un peu déçu ?
Déçu? Oui, parce que j’aime bien le joueur et que je pense qu’il pourrait apporter beaucoup au groupe. Après, ce ne sont pas mes affaires. Je ne fais pas partie de la direction. Je ne réalise pas les transferts. Mais c’est sûr qu’il s’agit d’un très bon joueur.
L’Euro? Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont vraiment été formés en numéro 6 et je me dis que cela peut plaider en ma faveur
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Oui, je pense qu’il y a toujours une chance. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont vraiment été formés en numéro 6 et je me dis que cela peut plaider en ma faveur. J’aurais aimé avoir du temps de jeu la dernière fois, mais au moins j’ai pu profiter de l’expérience de figurer dans ce groupe aux côtés de joueurs de grande classe. On verra.
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