Sept buts et mission accomplie pour Anderlecht à La Louvière

Chronique d'un train qui arrive à l’heure. La logique voulait qu’Anderlecht s’impose largement à La Louvière, cela a été le cas. Et le Sporting le doit à lui-même. Loin des prestations de Coupe où le pensionnaire de l’élite snobe l'adversaire, aligne une équipe bis et se traîne durant 90 ou 120 minutes, Anderlecht a pris La Louvière au sérieux, a livré une prestation aboutie aliant mentalité et efficacité. Oui, il y a des enseignements à tirer d’une victoire 1-7 contre un club de D2 amateur. Il y a un an d’ici, les Bruxellois n’auraient certainement pas affiché ce visage. 

Anderlecht a pris les commandes avec des buts de Zirkzee (0-1, 20e) et Hoedt (0-2, 32e), mais la RAAL a répondu sur un pénalty de Franco (1-2, 35e). Pas suffisant pour faire douter les troupes de Kompany qui ont enfoncé le clou avant la mi-temps via Refaelov (1-3, 39e) et sur un nouveau but de Zirkzee (1-4, 45e). La deuxième mi-temps s’est avérée un peu moins prolifique, mais Benito Raman a profité de sa montée au jeu pour y aller de son propre but (1-5, 76e), avant les doublés de Refaelov (1-6, 80e) et de Hoedt (1-7, 90e). 

“Anderlecht quand ça pique, c’est vraiment très costaud”, analysait Frédéric Taquin, le coach louviérois à l’issue de la rencontre. “Je trouve que sept buts, c’est un peu sévère. Mais merci à Kompany et son équipe de nous avoir respectés jusqu’au bout. On avait déjà constaté à l’annonce de la composition que les Bruxellois nous prenaient au sérieux et ils ont donné tout ce qu’ils devaient donner. Merci pour ça.” 

10.000

Ambiance des grands soirs au Tivoli où 10.000 spectateurs, dont 2.000 fans mauves, ont pris place ce mercredi. Anderlecht s'attendait à une chaude réception, cela s’est vérifié. Malheureusement, le superbe soutien des supporters locaux n’a pas eu l’influence espérée sur la pelouse. La faute à un Sporting simplement trop fort.