Vincent Kompany sur les incidents de Bruges: “Il ne faut pas minimiser ou dédramatiser le racisme dans les stades”

L’ancien Diable Rouge a notamment expliqué en conférence de presse qu’il avait rapidement tourné la page. “L’avantage d’être entraîneur, c’est de pouvoir tourner le bouton et se concentrer sur son job et ses tâches. Sur le moment, je voulais rentrer chez moi, mais le lendemain, j’étais de retour au travail avec une envie encore plus forte de guider Anderlecht vers le succès”, explique-t-il. 

Désormais il espère que la question du racisme dans les stades en Belgique sera étudiée sérieusement par les instances compétentes. “Pour que cela n’arrive plus”. “Ce n’est pas un débat agréable, mais c’est bien qu'il soit sur la table. C’est important de ne pas minimiser ou dédramatiser. Dimanche, je n’ai pas réagi comme un entraîneur ou un sportif, j’ai réagi en être humain. Ce ne sont les faits que de quelques personnes, mais cela existe aussi dans le foot amateur ou chez les jeunes.” 

L’aura de Vincent Kompany, véritable icône du football belge, pourrait d’ailleurs faire avancer le débat un peu plus vite. “Mais je ne pensais pas à ça sur le moment. À ce moment-là, je ne voulais rien d’autre que rentrer chez moi. Je ne veux pas chercher les coupables, me venger ou quoi que ce soit, mais je veux être lié à ce débat. Il est temps que les dirigeants prennent des mesures pour que cela ne se reproduise plus.” 

Le coach du Sporting d’Anderlecht espère désormais que les têtes pensantes du football belge avanceront sur la problématique du racisme dans les stades. Avec quelles mesures? “Ce n’est pas à moi de réclamer tel ou tel type de sanctions. C’est aux dirigeants d’agir”, conclut-il. 

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