Vincent Kompany, une immense carrière qui aurait mérité une plus belle fin
Passer de très grand espoir à immense joueur? Beaucoup n’y parviennent pas, Vincent Kompany l’a fait. Il était l’un des joueurs les plus doués de sa génération, il a gravi les échelons pour s’imposer comme l’un des meilleurs défenseurs du monde et se construire l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du football belge. Retour sur une carrière dont le crépuscule aura été marqué par de trop nombreuses blessures. Mais ces passages par l’infirmerie ne peuvent pas faire oublier tout ce que le joueur Kompany a accompli au cours des 17 dernières années...
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“Il est temps qu’il s’arrête” : combien de fois n’a-t-on pas lu cette phrase au cours des dernières années, alors que les passages de Vincent Kompany par l’infirmerie se multipliaient désespérément? Et pourtant, personne n’aurait pu prédire que le capitaine du navire anderlechtois allait prendre sa retraite au début d’une saison qui se ponctuera par l’Euro, décalé d’un an.
Mais s’il a pris cette décision, Vincent Kompany l’a fait en son for intérieur. Sans doute poussé par l’envie de mettre en pratique ses idées avec le Sporting d’Anderlecht. Peut-être aussi par un corps qui paye cher la débauche d’énergie consentie pour s’imposer au plus haut niveau.
Un travailleur acharné
Parce qu’avant d’être le nouveau T1 du Sporting d’Anderlecht, Vincent Kompany restera, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football belge. Et c’est d’abord à force de travail et au caractère que Vincent Kompany s’est forgé sa réputation et son palmarès. Tous les joueurs qui l’ont côtoyé le confirment: ils n’ont jamais vu un de leurs pairs mettre autant de cœur à l’ouvrage que l’ancien capitaine des Diables Rouges.
Il n’avait que 17 ans quand il a fait ses premiers pas sur la pelouse du Parc Astrid et il a pourtant directement démontré les qualités techniques et mentales d’un futur très grand. Double champion de Belgique, il quitte le Sporting par la grande porte et file en Bundesliga. Mais son aventure ne durera que deux ans à Hambourg. Privé de la fin des Jeux Olympiques par son club, Vincent Kompany n’y va pas par quatre chemins: il casse son contrat et s’en va. Direction Manchester City, qui n’est pas encore le City qu’on connaît aujourd’hui.
À l’époque, le club mancunien se construit encore et Vincent Kompany va devenir l’une des pierres angulaires de l’édifice bleu ciel. Rapidement, le Diable Rouge devient capitaine de Manchester City, voit des stars du football mondial le rejoindre et connaît sa première très grande heure de gloire lors d’un inoubliable derby décisif contre Manchester United. D’un coup de tête puissant, Kompany offre la victoire aux siens et, quelques semaines plus tard, il célèbre son premier sacre de champion d’Angleterre. L’histoire d’amour entre Vince The Prince et Manchester City est, à ce moment-là, définitivement gravée dans le marbre.
Elle durera onze longues et belles années et sera marquée de très nombreux succès. Si City attend, encore aujourd’hui, son premier sacre en Ligue des Champions, les Mancuniens ont régné en maître sur l’Angleterre durant le passage de Vincent Kompany. Quatre titres nationaux, deux FA Cup, quatre Coupes de la Ligue et deux Community Shields, avec, en prime, un sacre de meilleur joueur de Premier League et le fameux ‘but du titre’ inscrit contre Leicester la saison dernière, le Diable Rouge était arrivé à City sans faire trop de bruit, il a quitté le club mancunien comme une légende.
Incontestable leader de la génération dorée
Mais à côté de cette glorieuse période anglaise, et si on ne reviendra pas sur sa dernière saison avec les Mauves tronquée par des blessures successives, Vincent Kompany est aussi et surtout le leader de la génération dorée du football belge. Il avait connu les années de misère des Diables Rouges, il fut l’un des hommes qui a remis la Belgique sur la carte du football mondial.
Du retour en grâce au Brésil en 2014 à la demi-finale en Russie, Vince The Prince aura eu une influence majeure sur la montée en puissance des Diables Rouges avec, sans doute, deux regrets : celui d’avoir assisté impuissant à l’échec de l’Euro 2016 et celui de n’avoir jamais soulevé un trophée avec cette génération pétrie de talents...
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