Acclamé à la sortie du stade, Courtois a grandement contribué au nouvel exploit madrilène: “Comment est-ce possible? Un seul mot: le Real”

Les miracles de Madrid. Après trois remontadas, le Real est en finale de la Ligue des champions. “Comment est-ce possible ? Un seul mot: le Real. Je crois que même à 1-0, on n’était pas très bien jusqu’à la 89e minute. Ils ont encore deux occasions, l’une que Ferland (Mendy) sauve sur la ligne, l’autre que je sauve du pied. Et d’un coup, l’égalisation arrive et on voit qu’ils ont peur”, analyse Thibaut Courtois.

"C'est plus dingue (que les qualifications contre le Paris SG et Chelsea) car ça a duré jusqu'au dernier moment, jusqu'à la 90e et la 92e minute... Je ne peux pas l'expliquer, c'est incroyable. Quand il y a 1-1 et que l'arbitre ajoute six minutes, tu sais que tout est possible. Nous savions que tout pouvait arriver dans ce stade”, poursuit-il.

Et cela s'est vérifié pour les Madrilènes. "En prolongations, on savait qu'on était mieux qu'eux, qu'on avait le momentum. Tout le monde a tout donné, on savait qu'on pouvait gagner ce match. C'est incroyable. Déjà, être champion d'Espagne avec Madrid samedi et maintenant, vivre ça... C'est pour ça qu'on est joueur de foot. On rêve de clubs comme ça pour vivre des moments comme ça.”

Le Real Madrid affrontera Liverpool en finale de la Ligue des Champions le 28 mai prochain au Stade de France. Pour Courtois, il s’agira de sa deuxième finale de C1. Sa première depuis 2014. Il évoluait alors à l’Atlético et défiait le Real de son actuel entraîneur, Carlo Ancelotti. À Lisbonne, le Diable Rouge avait failli gagner, mais Sergio Ramos avait entamé la remontée du Real (encore une) dans le temps additionnel: “J’ai vu ce ballon passer à 5 centimètres de mes mains. Je suis encore jeune et j’ai le sentiment que je participerai encore un jour à une finale de la Ligue des champions, mais pour d’autres, c’était maintenant ou jamais”, disait-il à l'époque.

Il a, avec un certain retard, tenu sa parole. Un beau cadeau pour son 30e anniversaire, la semaine prochaine. L’autre Belge finaliste sait déjà ce que cela fait d’être sur le toit de l’Europe. Joker de luxe de Liverpool, Divock Origi pourrait bientôt fêter sa deuxième Ligue des champions en quatre ans. De son côté, Kevin De Bruyne doit attendre encore un an.