Brugeois et icône à Saint-Pétersbourg: un observateur attentif du duel entre le Club et le Zenit

Il y a quelques mois, Nicolas Lombaerts a mis fin à une belle et longue carrière de footballeur professionnel. Diable Rouge à 39 reprises, le défenseur central n’aura connu que trois clubs tout au long de ses 15 années de professionalisme: La Gantoise où il est passé pro, le KV Ostende où il a raccroché les crampons et, bien entendu, le Zenit Saint-Pétersbourg.

Alors que la plupart de ses contemporains Diables Rouges avaient opté pour l’Angleterre, Nicolas Lombaerts a, pour sa part, vécu de jours heureux en Russie. Depuis son retour au pays, il n’a d’ailleurs jamais caché son attachement à Saint-Pétersbourg. Et pour cause: il a passé dix ans en Premier League russe, défendu les couleurs du Zenit à 290 reprises, remporté quatre titres de champion de Russie et une Coupe UEFA avec le club phare de Saint-Pétersbourg.

Et si, aujourd’hui, il profite de sa retraite en “jouant au golf” et “en regardant pas mal de matchs de foot”, il ne ferme pas la porte, à un retour en Russie. Un jour... “Peut-être que je deviendrai entraîneur. Avec une équipe de jeunes en Belgique, puis, plus tard, dans un club de Pro League et, pourquoi pas, retourner en Russie pour entraîner. Le Zenit qui sait? On verra”, a-t-il confié au média de son ancien club, alors qu’il avait fait un crochet jusqu’à l’hôtel des joueurs pour saluer ses anciens équipiers et le personnel de son ancien club.

En attendant de lancer cette hypothétique seconde carrière dans le milieu du foot, Nicolas Lombaerts regardera sans aucun doute le duel, de ce mercredi, entre son club formateur (il a fait ses classes à Bruges avant de filer à La Gantoise) et son club de cœur. Avec une préférence pour le Zenit? “Mon pronostic? Je ne suis pas sûr, mais je dirais 2-0, pour le Zenit.” Un résultat qui permettrait au club russe de prendre une option sur la troisième place. Mais les Blauw en Zwart ne l’entendent sûrement pas de cette oreille...