Bruges écrase le Zénith et passera l’hiver européen

“On a fait le job”. Clinton Mata l'a joué plutôt modeste à l’heure d'analyser le brillant succès de Bruges en Ligue des Champions. D'accord, le Zénith n’a certainement plus été aussi “faible” depuis des lustres, mais cela n’enlève rien au mérite du Club qui a affiché une maturité rarement vue pour un club belge en C1. Efficacité, gestion, calme, les hommes de Clément ont mis tous les ingrédients. 

Ce n’était sans doute pas la plus belle rencontre de l’histoire de la C1, mais elle marquera celle du Club, c’est une certitude. Seule ombre au tableau, l'absence de public, évidemment. On aurait aimé que le stade Jan Breydel s’enflamme et salue les performances de son équipe, de Lang, de De Ketelaere... 

Au pire, les Brugeois poursuivront leur parcours sur la scène internationale en Europa League. Mais la priorité, pour l'instant, c’est de continuer à rêver. Rendez-vous à Rome, mardi prochain, pour tenter de décrocher un billet inespéré pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.Pour cela, il faudra gagner à la Lazio. Le Club n'a rien à perdre, c’est peut-être son principal atout. 

Noa Lang
Réputée pour rarement se tromper sur le marché des transferts, la direction brugeoise a encore frappé fort avec le recrutement de Noa Lang. Quelle recrue. Le genre de joueur qui donne le sentiment de pouvoir faire la différence à chaque fois que le ballon atterrit dans ses pieds. Il a été la principale source de danger face au Zénith et a été récompensé par un but, le troisième de son équipe.

Le choix n’a pas été évident et le titre d'homme du match aurait pu revenir au jeune De Ketelaere, à nouveau décisif avec un but et un penalty provoqué, entre autres. C’est déjà lui qui avait offert le précieux succès en Russie. Un grand talent. 

15
Fin d’une longue malédiction. Bruges attendait un succès à domicile en Ligue des Champions depuis 15 ans. Avant la victoire de ce mercredi, il fallait remonter au 2 novembre 2005 pour trouver trace d’un succès à la maison en C1. Sur la pelouse à l’époque, un certain Philippe Clément. Le Club s'était imposé contre la Rapid de Vienne (3-2) grâce à des buts de Portillo, Balaban et Verheyen.