"Fils de pute, tu pourras écrire que je suis mal élevé"
UpdateLe milieu de terrain de l'équipe de France, Samir Nasri, a insulté un rédacteur de l'AFP en zone mixte après l'élimination de l'équipe de France, battue samedi par l'Espagne 2 à 0 en quarts de finale de l'Euro-2012 à Donetsk.
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Le milieu de terrain de l'équipe de France, Samir Nasri, a insulté un rédacteur de l'AFP en zone mixte après l'élimination de l'équipe de France, battue samedi par l'Espagne 2 à 0 en quarts de finale de l'Euro 2012 à Donetsk. Le journaliste lui a demandé une réaction d'après match, et le joueur de Manchester City a refusé arguant que la presse cherchait toujours "à écrire de la merde".
Enervé et démonstratif le joueur de Manchester City s'est alors lancé dans une diatribe virulente contre la presse: "Non, de toute façon, vous cherchez toujours la merde, vous écrivez de la merde dans vos journaux".
Le journaliste l'a interrompu alors pour lui demander de ne pas faire d'amalgame, et lui rappeler qu'il avait accordé un entretien à l'AFP diffusé le 28 février et que, interrogé après la diffusion, il en avait apprécié le contenu.
Tout en marchant vers le couloir, le joueur a continué son laïus, se montrant de plus en plus virulent et agressif.
Pour couper court à l'échange, le journaliste a alors répliqué: "eh bien casse-toi alors si tu n'as rien à dire".
Quelques secondes plus tard, le joueur est revenu et a apostrophé le journaliste: "tu me dis de me casser ? Viens on va régler ça là-bas".
Le journaliste de l'AFP lui a répondu: "c'est ça".
Samir Nasri alors lui assène: "Va te faire enculer, va niquer ta mère, sale fils de pute. Tu veux qu'on s'explique, va te faire enculer. Voilà, comme ça vous pourrez écrire que je suis mal élevé", avant de quitter la zone mixte.
Ferme ta gueule
On avait déjà pu lire sur les lèvres de Nasri un "ferme ta gueule" adressé au journal L'Equipe après son but marqué contre l'Angleterre (1-1) au premier match de l'Euro, le 11 juin.
L'image du joueur de Manchester City, le doigt sur sa bouche, visant clairement les journalistes assis en tribune de presse en lançant "Ferme ta gueule!", avait jeté une ombre sur la première sortie des Bleus à l'Euro 2012 et éclipsé pour un temps les considérations sportives après un début de tournoi réussi, avec ce nul contre les Anglais porteur d'espoir pour une équipe de France dont l'objectif minimum était de se qualifier pour les quarts de finale.
Pour une équipe en quête de réhabilitation auprès du grand public après le fiasco moral du Mondial 2010 et la fameuse grève de l'entraînement à Knysna, la scène faisait forcément tache.
Le sélectionneur Laurent Blanc pensait avoir assaini le climat et normalisé les rapports entre ses joueurs et leur environnement extérieur mais il n'avait donc pas fallu attendre très longtemps avant de voir resurgir les mauvaises habitudes. Le sélectionneur avait laissé paraître son agacement lorsque cette première affaire Nasri avait été évoquée en conférence de presse le lendemain.
"Ca ne m'intéresse pas, avait déclaré le technicien national. Les réactions des joueurs sont personnelles. Si des garçons ont des problèmes avec des personnes et des médias, vous êtes de grands garçons et vous pouvez les régler entre vous. On ne peut pas maîtriser les réactions des joueurs, elles peuvent être inattendues." "Cela fait partie du jeu, parce que ce jeu dure depuis beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps", avait-il également expliqué sans plus de précisions, ajoutant seulement qu'il aurait "une conversation" avec Nasri. Son courroux était devenu encore plus palpable quand il avait été interrogé au sujet de l'impact éventuel du geste du 11 juin de Nasri sur l'image des Bleus.
"Vous êtes bien gentils, je suis là pour parler de l'Ukraine et de l'Angleterre, le reste vous en parlerez à la personne concernée. J'ai dit ce que j'avais à dire, point. Je vous signale qu'il n'y a pas si longtemps un grand journal avait titré un éditorial +ermez-la. Donc ça existe aussi chez vous", avait-il lâché à l'adresse des journalistes.
La réaction de Samir Nasri, qui avait révélé bien après la fin de la rencontre du 11 juin avoir visé spécifiquement le journal sportif L'Equipe, plaçait à ce moment là également en porte-à-faux le président de la Fédération française de football Noël Le Graët. Le patron de la FFF a fait de la bonne tenue des joueurs et du redressement de l'image des Bleus l'un des objectifs de cet Euro, au-delà même des performances sportives. Dans les jours qui avaient suivi, le dirigeant avait essayé de calmer les esprits et de dédramatiser l'incident. Nasri n'avait pas été titularisé samedi contre l'Espagne mais est entré en fin de match.
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