La candidature belgo-néerlandaise pour le Mondial 2018 présentée à Strasbourg

Le représentant belge, Alain Courtois, et son collègue néerlandais Henny Smorenburg, se sont rendus au Parlement Européen, mercredi, afin d'obtenir le soutien politique pour l'organisation de la Coupe du monde de football en 2018.

Evénement planétaire incontournable
"En terme d'intérêt médiatique, la Coupe du monde de football est l'événement planétaire le plus important. Pourquoi les grands événements devraient-ils se dérouler dans les grands pays? Pourquoi deux petits pays du centre de l'Europe ne pourraient-ils pas l'organiser?", a déclaré Courtois lors de la présentation de la candidature belgo-néerlandaise.

Modernisation et recettes
En présence de parlementaires belges et néerlandais, Courtois a souligné les aspects sociaux, culturels et économiques du football. "Ce n'est pas seulement un projet footballistique. Le point essentiel du dossier concerne la modernisation de nos villes et de nos infrastructures", a indiqué Alain Courtois, qui a également insisté sur l'importance des recettes fiscales générées par l'organisation d'une telle compétition.

Angleterre et Russie favorites
Le jour même de cette présentation de cette candidature à Strasbourg, Joseph Blatter, président de la FIFA présent à Manchester, s'est à nouveau dit sceptique au sujet de l'organisation du tournoi dans deux pays. Devant la presse anglaise, il s'est aussi montré élogieux à propos de la candidature de l'Angleterre qui, avec la Russie, est considérée comme le principal rival pour la Belgique et les Pays-Bas.

Capacité d'accueil
Cependant, la délégation belge relativise. Contrairement au Japon et la Corée du Sud en 2002, la Belgique et les Pays-Bas ont un comité d'organisation commun. Les deux pays devront maintenant prouver qu'ils peuvent accueillir deux millions de fans et que les stades répondent aux normes élevées de la FIFA en matière de qualité et de capacité d'accueil des stades. La décision finale tombera fin 2010. (belga)