"95% du personnel de Ford Genk travaillent"

Dès qu'il y a eu un nombre d'hommes suffisant, la ligne de montage a été lancée. "Entre-temps, 95% de nos hommes sont au travail", explique le porte-parole. "Il va de soi qu'ils seront rémunérés pour leurs prestations par Ford et recevront donc un salaire normal pour les heures travaillées." Il y aurait suffisamment de pièces pour assembler quelque 85 véhicules.

Ce n'est que lorsque la direction sera certaine qu'aucune pièce supplémentaire ne rentre que les travailleurs seront renvoyés chez eux. "Nous espérons encore pouvoir poursuivre le travail", ajoute le porte-parole.

Tout dépend de la détermination d'un noyau dur d'une cinquantaine de personnes qui bloquent l'accès vers les fournisseurs. La police est sur place et surveille les choses à distance. Actuellement, personne ne s'est risqué à faire lever ces blocages. Les militants ont déjà indiqué qu'ils ne craignaient pas la confrontation.

La direction d'un de ces fournisseurs, SML, se concertait avec les représentants syndicaux dans l'espoir de mettre fin aux actions et de permettre à l'équipe de l'après-midi de travailler. Les prochaines heures révéleront si les syndicats, qui soutiennent l'accord sur la reprise du travail, ont encore une réelle influence sur les membres du noyau dur qui ont voté contre la reprise. Plusieurs d'entre eux se sont déjà opposés à la délégation syndicale et agissent de leur initiative.