Avec le passeport biologique, le cyclisme joue les cobayes
Premier sport à se servir du passeport biologique pour convaincre mercredi cinq coureurs de dopage, le cyclisme joue les cobayes pour toutes les autres fédérations tentées par cette nouvelle arme antidopage, mais qui attendent de voir son efficacité validée par un tribunal.
Le cyclisme, vérolé par les affaires de dopage, est aussi le sport qui a mis les grands moyens pour faire le nettoyage, sans arriver pour l'instant à redorer son image.
Mesure-sanction
L'Union cycliste internationale (UCI) fut ainsi l'une des premières fédérations, il y a douze ans, à instaurer des contrôles sanguins pour interdire de départ tout coureur présentant un hématologique inhabituel.
Même déguisée sous un test d'aptitude pour protéger la santé des coureurs, cette mesure avait déjà dans les faits valeur de sanction.
A force de recueillir des données et de les consigner dans une base informatique, l'idée s'est imposée que les profils dégagés pouvaient servir à la fois à mieux cibler les contrôles en se concentrant sur les coureurs présentant des variations suspectes, mais aussi à repérer des écarts par rapport au profil pouvaient être utilisés comme preuves de dopage.
Mais il n'a pas été simple de mettre en pratique cette idée jugée moins irréfutable qu'un contrôle positif. "Pour l'UCI, être la première fédération à embarquer dans cette approche très différente de l'antidopage fut une grande étape", racontait Anne Gripper, responsable de la commission antidopage de l'UCI, en novembre.
"Détection indirecte"
Si le cyclisme est devenu à l'automne 2007 "ce groupe expérimental", c'est grâce à la conjonction, selon elle, de la volonté des coureurs de mettre un holà aux abus et des progrès de la science.
"Lors d'une réunion en août 2007, les équipes ProTeam ont estimé qu'il fallait faire plus de contrôles et qu'elles étaient prêtes à payer pour cela", expliquait Mme Gripper.
"Cette même année, les avancées de la science et de la recherche ont permis de valider l'approche statistique du passeport. Troisièmement, l'Agence mondiale antidopage (AMA) s'est engagée à développer les outils (...) pour mettre en place le passeport", ajoutait-elle.
Mais la collaboration avec l'AMA s'est arrêtée avant le printemps suivant en raison d'une poursuite en diffamation opposant les anciens présidents de l'UCI et de l'AMA. La fédération cycliste a continué seule l'aventure, prudemment, au point de prendre 18 mois avant d'annoncer les premiers cas, consciente que cela serait à elle de défendre la fiabilité de la méthode devant un tribunal.
Pionnier
Aujourd'hui, l'UCI se dit "confiante dans le fait que les informations obtenues grâce à cette nouvelle approche basée sur la détection indirecte des pratiques dopantes permettront de limiter fortement, à l'avenir, la possibilité de tricher".
Elle pourrait ouvrir ainsi la voie à d'autres fédérations. Le ski de fond et le biathlon ont déjà adopté le passeport, mais avant de se lancer dans des procédures disciplinaires, attendent le guide que doit publier l'AMA décrivant les protocoles à respecter scrupuleusement pour la collecte, le transport et l'analyse des échantillons utilisés.
La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) est aussi vivement intéressée par cette nouvelle approche. L'IAAF a d'ailleurs déjà discrètement mis en place les profils des athlètes d'élite à partir des tests sanguins, dont elle se sert pour faire un ciblage plus pertinent. (belga/acx)
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