"Des remplacements salvateurs", le comeback des Diables vu de l'étranger

Entre leur force de caractère et les faiblesses défensives qu'ils ont laissé entrevoir, les Diables Rouges laissent la presse étrangère sur sa faim. Mais les avis sont unanimes, cette rencontre est entrée dans l'histoire de la Coupe du monde. "C'est déjà un classique", avance par exemple le Guardian, qui a joute que "cette rencontre folle et chaotique, on en reparlera encore pendant des années, et certainement aussi pour cet incroyable but belge à la dernière seconde".

Au-delà du scénario, "incroyable" ou même "magique", de la résilience dont ont fait preuve Roberto Martinez et ses hommes pour renverser le Japon, les Diables ont laissé apparaître une "naïveté" et une fragilité défensive coupables. Fragilité incarnée par celui qui est censé être le leader de la défense belge: Vincent Kompany. "De retour de blessure chez les Diables rouges, le commandant de bord a vécu un vol mouvementé avec de sévères turbulences. Kompany low cost", analyse par exemple SoFoot.

Du changement dans le onze? "Les paris sont ouverts"
L'ancien capitaine n'est pas le seul à faire face aux critiques. Romelu Lukaku a, lui aussi, vécu une soirée compliquée à Rostov-sur-le-Don. "Impressionnant durant la phase de poules où il avait marqué quatre fois, Romelu Lukaku a eu un trou au mauvais moment, même s'il n'a finalement pas été fatal aux Belges", estime l'Equipe. La BBC, qui souligne son implication dans le but décisif, n'est en revanche pas aussi sévère avec l'attaquant mancunien. " Lukaku avait marqué 17 buts lors des 11 dernières rencontres des Diables Rouges, mais sa décision de ne pas frapper sur le but de Chadli est sans doute la plus cruciale de toutes."

Et c'est finalement Roberto Martinez qui s'attire les louanges de la presse étrangère. Pour sa tactique audacieuse d'abord. "La Belgique est désormais invaincue depuis 23 rencontres. On pouvait s'interroger sur sa tactique, Martinez et ses hommes auront sans doute la sensation d'avoir répondu après avoir été enterrés trop vite", explique la BBC. Et c'est en plus du banc qu'est venue la différence.  "Des remplacements salvateurs", salue Eurosport. "Par leur entrée, Chadli et Fellaini ont démontré une rage de vaincre. Surtout, ils ont rebattu les cartes au sein d'un groupe où il n'y avait pas lieu de chambouler l'effectif à l'issue d'une phase de poules parfaite (9 pts sur 9, meilleure attaque). Martinez va-t-il modifier son 4-3-3 face au Brésil pour y insérer de nouvelles têtes? Les paris sont ouverts."