Georges Dallemagne sur l’abattage rituel: “Nous avons été mis sous pression par des groupes radicaux”

C'était l’information principale de la semaine dernière à Bruxelles: le parlement régional, réuni en séance plénière, a donc rejeté le texte visant à interdire l'abattage sans étourdissement dans la capitale. Un refus qui a fait grand bruit. En effet, la Région bruxelloise ne s’aligne donc pas sur la Flandre et la Wallonie sur le sujet, et les députés de certains partis ont été accusés d’électoralisme et de communautarisme.

Les Engagés se sont majoritairement prononcés contre le texte (3 contre et 2 abstentions). Georges Dallemagne estime que son parti n’a pas joué la carte communautariste sur ce dossier, mais il affirme que les députés ont subi des “pressions qui viennent de certains groupes plus radicaux.” “A Bruxelles, 70 % des personnes sont en faveur de l’étourdissement et ce même au sein de la communauté musulmane”, rappelle à juste titre le député fédéral. “Mais ici, nous avons été mis sous pression par des groupes plus radicaux et je le regrette. Dans la communauté musulmane, il y a certaines personnes qui sont plus radicales et qui ne cherchent pas à trouver le point d’équilibre”, déplore Georges Dallemagne, qui appelle à se “méfier d’être entrainés par ces individus plus radicaux car ils pourraient gêner ce vivre ensemble à Bruxelles”.  

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Le Parlement bruxellois rejette l’interdiction de l’abattage sans étourdissement