"J'ai suivi mon GPS", explique le conducteur de la Range Rover

Le pensionné de Keerbergen (Louvain) avait refusé dans un premier temps de sortir de son véhicule. Il a été déclaré positif au test d'haleine et son permis de conduire a été confisqué pour deux semaines.

Circonstances atténuantes
"Des images spectaculaires", reconnaît Francis L. qui lui aussi a vu les photos insolites de son véhicule immobilisé sur les voies qui circulent dans tous les médias. "Je suis gêné", admet-il tout en indiquant qu'il dispose de circonstances atténuantes. "Tout d'abord, les conditions de circulation étaient loin d'être idéales. Il faisait noir et il pleuvait. Et je ne connais pas bien Bruxelles", plaide-t-il. Il assure qu'il n'a fait que suivre son GPS. "L'appareil m'a dit de serrer à gauche. C'est ce que j'ai fait. Et honnêtement: avant de m'engager sur la voie, je n'ai pas pensé une seconde que je faisais quelque chose que je ne devais pas. Bruxelles est pleine de tunnels. Je ne savais pas qu'il y avait des tunnels réservés aux trams et aux métros. Je n'emprunte jamais les transports en commun", explique-t-il.

"Tous les tunnels ont une fin"
Francis L. ajoute qu'il ne s'est pas immédiatement rendu compte de la gravité de la situation. "Les voies de tram sont soigneusement dissimulées dans la route. Je m'étais déjà engagé sur une dizaine de mètres quand j'ai entendu un bruit sous mes roues: 'tac-tac, tac-tac'. Là j'ai compris que c'était sérieux. Mais qu'étais-je censé faire? Faire demi-tour ne me paraissait pas une bonne option. Je n'ai jamais aperçu de sortie. Abandonner mon véhicule ne me semblait pas sûr. Donc j'ai continué à rouler. Je me suis dit que tous les tunnels avaient une fin. Je devais sortir de là".

De son côté, la STIB a réagi avec humour en publiant le sondage suivant sur sa page Facebook: