"Je ne suis pas Cahuzac, je suis conscient de mes erreurs"

Tristane Banon, Nafissatou Diallo, le scandale des parties fines à Lille et à New York: on pensait DSK politiquement crucifié et médiatiquement infréquentable, il a prouvé le contraire en se baladant sans complexe à Cannes et sur les courts parisiens en l'espace de quelques semaines.

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Mieux encore, il vient de faire un saut au Soudan pour aider au lancement d'une banque, l'avis éclairé de l'ancienne figure du FMI sur les questions économiques étant visiblement toujours très prisé à l'étranger (il avait déjà été l'invité de marque d'un forum économique à Pékin après l'affaire du Sofitel).

Et le non-lieu dont il vient de bénéficier dans l'affaire du Carlton de Lille ne semble que lui donner des ailes. Dominique Strauss-Kahn aurait-il encore de grands projets? Europe 1 croit deviner que oui après avoir glâné quelques confidences du sage économiste trop souvent dépassé par ses instincts.

"Je ne suis pas Cahuzac"
"Je sais, j'ai déconné, j'ai payé, je paie et je paierai", aurait ainsi confié DSK. "Ce n'est pas la vie qui m'était promise, mais c'est quand même ma vie (...) Je veux continuer à servir", annonce celui que l'on croyait à l'époque promis à l'Elysée.

Et s'il est actuellement éclaboussé par un nouveau scandale sexuel, en Italie cette fois, Dominique Strauss-Kahn ne se prive pas d'un parallèle surprenant avec un autre homme politique français dans la tourmente. "Je ne suis pas Cahuzac, je suis conscient de mes erreurs", conclut en effet DSK. Mais est-il seulement conscient de l'absurdité de sa comparaison?