L'EURO DES DIABLES EST LANCÉ

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1. Les choix gagnants de Wilmots
Contesté pour ses choix tactiques contre l'Italie, Marc Wilmots semble avoir entendu les critiques. Comme on pouvait s'y attendre, le sélectionneur belge a remanié son équipe, effectuant trois changements par rapport à l'Italie: Meunier pour Ciman, le duo Carrasco-Dembélé au lieu de Fellaini-Nainggolan. Cette fois-ci, il faut bien reconnaître qu'il ne s'est pas trompé. Les infiltrations de Carrasco ont fait beaucoup de bien à l'animation offensive (même s'il a connu une réussite variable dans ses tentatives). Tout comme les dédoublements de Meunier, qui a réalisé une grosse prestation au poste de back droit (avec notamment un assist pour Witsel). Malgré sa nonchalance habituelle, Dembélé a réussi 100% de ses passes en première mi-temps. Mais le choix le plus judicieux de Wilmots est sans doute celui d'avoir maintenu sa confiance à Lukaku, auteur d'un doublé (voir point 2).

2. La réponse de Lukaku
Fortement critiqué après son non-match face à l'Italie (et son face-à-face loupé avec Buffon), l'attaquant d'Everton a répondu de la meilleure des manières, c'est-à-dire sur le terrain. Après une première période compliquée, il a délivré la Belgique en exploitant un service 5 étoiles de KDB. Libéré par ce but, il s'est même permis d'inscrire un doublé (3-0). Alors que certains réclamaient Batshuayi comme avant-centre, Romelu a démontré qu'il restait notre atout numéro 1 en pointe de l'attaque. Après le 3-0, il a célébré son but en faisant un geste de la main près de l'oreille, histoire de bien montrer qu'il avait répondu à ses détracteurs. Il peut également remercier Wilmots de lui avoir maintenu sa confiance.

3. Restons les pieds sur terre
Céder à l'euphorie après la victoire contre l'Irlande serait la pire des erreurs. La nette victoire des Diables (dans la manière et les chiffres) est à relativiser vu faiblesse de l'opposition cet après-midi. A part son courage, la "Green Army" n'aura pas pu opposer grand-chose pour contester la supériorité belge. A aucun moment, l'équipe de Martin O'Neill n'a été en mesure d'inquiéter Thibaut Courtois, qui a passé un après-midi très tranquille. C'est d'ailleurs à se demander comment cette équipe a pu prendre 4 points sur 6 contre l'Allemagne en éliminatoires. Bref, ne boudons pas notre plaisir mais gardons les pieds sur terre. Le chemin risque d'être encore semé d'embûches.