"L'interruption m'a aidé" admet Rafal Nadal

La nervosité. C'est la première explication apportée par Rafael Nadal pour expliquer les difficultées rencontrées mercredi durant un set et demi face à Diego Schwartzman, dont il s'est empressé de vanter les mérites. "Je me sentais nerveux, je suis humain, a-t-il déclaré en conférence de presse. Cela arrive. Cela reste un quart de finale d'un Grand Chelem. Diego est un adversaire redoutable, j'ai déjà rencontré pas mal de problèmes contre lui par le passé, à l'Open d'Australie et à Madrid. Cela m'a peut-être rendu nerveux."

Premier joueur à prendre un set au roi de la terre parisienne depuis le 3 juin 2015 et menant d'un break dans le deuxième, Diego Schwartzman n'a pas été aidé par les cieux, comme en convenait le numéro 1 mondial.

"La pluie (mercredi) m'a clairement aidé. Il avait le contrôle sur le match, dans l'échange. J'étais trop défensif, trop loin de ma ligne de fond. Aux niveaux psychologique et tennistique, cette quinzaine de minutes (de la première intervention, ndlr) a eu un grand impact: je suis rentré à l'hôtel beaucoup plus sûr de ce que je devais faire, avec une nouvelle perspective sur le match. Je suis revenu ce jeudi avec les mêmes intentions, me suis montré plus agressif, plus proche de la ligne de fond", ajoutait-il expliquant que les bandages posés hier sur les avant-bras servaient à retenir la transpiration.

"Pas d'obligation de gagner"
"Ce n'est pas habituel ici à Paris, mais la sueur m'empêchait d'avoir ma raquette bien en main". Meilleur au service, plus agressif, l'Espagnol atteint une nouvelle demi-finale à Paris, la onzième en quatorze participations. "Cette statistique ne me donne pas un avantage psychologique sur mes adversaire. Je n'ai pas d'obligation de gagner. Je monte sur le terrain en sachant que je peux gagner ou perdre. Je sais que si je joue mon meilleur tennis, j'augmenterai mes chances de gagner. La pression fait partie du sport de haut niveau, si tu la contrôles, elle se transforme en adrénaline positive."

Vendredi, il affrontera le vainqueur entre Marin Cilic et Juan Martin Del Potro. Match vers lequel il est déjà tourné. "Chaque minute compte, c'est pour cela que je suis venu tout de suite en conférence de presse. Je vais me reposer, aller marcher avec mon physio et faire ce que j'ai à faire."