"Le CD&V ne veut pas d'élections anticipées"

Le CD&V ne veut pas d'élections et ne soutiendra pas une dissolution anticipée des chambres a dit vendredi sur les antennes de la VRT le chef de groupe à la Chambre Servais Verherstraeten. Celui-ci a par ailleurs soutenu que son parti ne suivait pas aveuglément la N-VA.
 
Il y avait beaucoup de commentaires vendredi sur l'attitude et la communication du CD&V. Le parti a en effet reporté la conférence de presse qu'il avait prévu de tenir lorsque les informations sur le "non" de la N-VA ont commencé à circuler.
 
Pour Servais Verherstraeten, le CD&V a bien une position personnelle sur la note Di Rupo. "Le non de la N-VA était inconditionnel. Ce n'est pas du tout ce que notre président a dit".
 
Il a suggéré que le formateur Elio Di Rupo et le président de la N-VA Bart De Wever "fassent des efforts dans les prochaines heures pour que le non de la N-VA devienne un oui mais".
 
Le sénateur CD&V Rik Torfs s'est également inscrit en faux contre l'image d'un CD&V suiveur. Pour lui, il n'y a rien à reprocher à la communication de son parti. "Nous avons dit qu'il fallait continuer à négocier mais que la N-VA devait en être. Nous croyons à l'art de la négociation. Même dans un pays aussi étrange que la Belgique".
 
Et d'insister sur le fait que son parti a fait une différence entre la note et la volonté de négocier. La note du formation contient "trop d'accents PS sur le plan socio-économique et elle n'est pas 'ok' sur le plan communautaire non plus. Mais tout l'art sera d'arriver à des négociations à partir de ce point de départ". (belga)