Le Japon continue de peser sur Wall Street

Vers 14H20 GMT, le Dow Jones Industrial Average abandonnait 52,98 points à 11.802,44 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 4,88 points à 2.662,45 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 cédait 0,29% (3,72 points) à 1.278,15 points.

Mardi, Wall Street avait fini en nette baisse, réagissant à l'aggravation de la crise nucléaire au Japon: le Dow Jones avait perdu 1,15%, le Nasdaq 1,25% et le S&P 500 1,12%. "Les investisseurs sont toujours sur les dents face à la crise nucléaire, et tant qu'on n'aura pas de preuve que le risque de fuite nucléaire est écarté, nous pensons que cela limitera toute hausse" sur les marchés américains, a commenté Scott Marcouiller, de Wells Fargo Advisors.

General Electric, qui a fourni des réacteurs à la centrale de Fukushima, était encore sous pression, perdant 0,97% à 19,42 dollars. Les électriciens américains qui opèrent des centrales nucléaires évoluaient en ordre dispersé: Excelon perdait 1,50%, Constellation gagnait 0,49%.

Réconfort
Les investisseurs trouvaient malgré tout une source de réconfort dans le rebond de la Bourse de Tokyo, où le Nikkei a pris plus de 5%, après deux jours de chute libre (-16%). "Le manque d'élan pour rebondir vient du fait que la crise nucléaire n'est pas résolue, et que d'autres problèmes dans le monde assombrissent les perspectives de résultats pour les entreprises", a estimé Patrick O'Hare, du site financier Briefing.com.

Aux Etats-Unis, "les indicateurs économiques n'aident pas", a-t-il relevé. Les mises en chantier de logements y sont tombés en février près de leurs plus bas niveaux historiques, tandis que les permis de construire chutaient à un niveau jamais vu. Du côté de l'inflation, les prix à la production ont affiché une forte hausse sur ce même mois (+1,6% par rapport à janvier). (afp)