Le médecin de MJ choisit ses jurés pour se tirer du pétrin

Avec le début de son procès qui approche à grand pas, Conrad Murray - via ses avocats - entend bien toucher en plein coeur les jurés qui pourraient interpréter le déroulement des faits en sa faveur.

Questions soigneusement dirigées
Ainsi, TMZ a appris qu'un questionnaire était adressé aux jurés potentiels, et les questions démontrent très clairement vers quoi vont se diriger les plaidoiries de la défense.

On peut lire parmi les questions: "Croyez-vous que les patients ont la responsabilité de signaler à leur médecin la totalité de leur passé médical, de leurs habitudes sociales, dont usage de drogues, alcool ou prise de médicaments sur prescription?". Evidemment, si un juré est d'accord avec cette thèse, il est le candidat idéal pour approuver l'argument de la défense qui affirme que Bambi avait dissimulé à Conrad Murray qu'il était accro aux drogues dures. Murray, dès lors, ne pouvait agir en connaissance de cause lors de l'ultime injection de Propofol.

"A quel âge une personne doit-elle être considérée responsable de ses actes, décisions, et de leurs conséquences?" Le but est ici d'amener les jurés à une réflexion sur le fait que Michael Jackson était conscient qu'une surdose de Propofol était néfaste et qu'en toute connaissance de cause, il est évidemment responsable de sa fin tragique.

Personnalité des jurés
D'autres questions, plus générales, demandent aux jurés s'ils sont enclins à donner de l'argent aux gens dans le besoin (Murray ayant eu de gros soucis d'argent, il pourrait attirer la sympathie ou la pitié de jurés généreux et altruistes), "Avez-vous un blog, êtes-vous inscrit sur les réseaux sociaux?" Le but étant de définir l'imprégnation médiatique probable sur chaque juré.

Dans un procès comme celui-là, même la désignation et la révocation des jurés n'est pas laissée au hasard. Il faut dire que quand on est accusé d'avoir tué une star, mieux vaut assurer ses arrières...

(7sur7Sydney)