Le tribunal de Bruxelles rouvre les débats sur les émeutes du 25 novembre

De plus, la zone de police de Bruxelles-Capitale/Ixelles et le commissaire Vandersmissen, basé à Bruxelles, veulent se porter partie civile. Les deux affaires sont dès lors reportées au 16 mars, date à laquelle les dossiers concernant les émeutes du 11 novembre seront eux aussi réexaminées.

Le 25 novembre dernier, une manifestation contre l'esclavage en Libye avait dégénéré à Ixelles, dans les quartiers Louise et Matonge. Des affrontements avec la police avaient eu lieu et plusieurs magasins avaient été endommagés.

La police avait interpellé quatre suspects majeurs, dont deux avaient reçu une convocation directe. Le premier aurait dégradé les tourniquets d'un magasin et, avec un groupe de jeunes, encerclé un combi de police qu'ils ont frappé avec une barre de fer. En outre, il aurait attaqué trois passants avec d'autres émeutiers. L'autre suspect aurait jeté un panneau de signalisation vers le commissaire Vandersmissen et lancé divers projectiles vers un véhicule de la police fédérale, auquel il aurait également donné un coup de pied.

Le parquet avait requis 40 mois de prison à l'encontre du premier jeune et deux ans à l'encontre du second. Le tribunal devait rendre son jugement vendredi mais il a décidé de rouvrir les débats. Il est d'avis que les émeutes qui ont émaillé la capitale au mois de novembre doivent être considérées dans leur ensemble, notamment parce qu'elles ont impliqué les mêmes forces de police.