Les négociations budgétaires ont fissuré la suédoise
Dissensions, portes qui claquent et déballage médiatique pourraient laisser des traces au sein de la majorité. En outre, le leadership de Charles Michel a été mis à mal. Mais chacun refuse d'avoir voulu faire imploser la coalition gouvernementale.
Un accord, mais de nombreux désaccords. Les négociations budgétaires ont mis au jour des dissensions au sein de la majorité gouvernementale. Comme l'évoque Le Soir, la suédoise s'est fissurée en plusieurs morceaux.
Le premier concerne les relations entre les partis flamands, N-VA et CD&V en tête. Comme évoqué durant la semaine écoulée, la taxation des plus-values boursières chère au CD&V et destinée à contrebalancer
une réforme de l'impôt des sociétés demandée par la N-VA, a joué un rôle central.
Le MR "spectateur"
Ce bras de fer entre les deux partis flamands a prolongé les négociations une semaine de plus inutilement. Car le dossier sur les plus values sera analysé plus tard. En dépit d'un accord global, chrétiens-démocrates et nationalistes flamands tiennent pourtant un discours opposé. Comme le rapporte Le Soir, si le CD&V s'est félicité de "lier les dossiers de l'impôt des sociétés, de la taxation de plus-values et la mobilisation de l'épargne vers les entreprises", la N-VA, elle, ne partage pas du tout la même vision.
"Dès que notre réforme sera prête, elle passera, les autres réformes n'entrent pas nécessairement en ligne de compte", évoque-t-on dans le quotidien. Deux lectures différentes qui s'ajoutent à l'impression côté francophone de voir le MR comme spectateur de cette empoigne.
Manque d'expérience et de leadership
Deuxièmement, l'image de Charles Michel est sortie affaiblie. Si le fait de ne pas avoir anticipé la revendication du CD&V est explicable, d'autres images restent.
Parmi elles, celle de De Wever en train de lire un journal dans la cafétéria du parlement alors que le Premier répondait aux questions des députés, les bancs de la majorité vides le jour où Charles Michel devait initialement prononcer sa déclaration et, enfin, la formation prolongée de De Crem à Harvard.
De quoi inciter la presse flamande à remettre en question son leadershop et son expérience. Comme le souligne Le Soir, Charles Michel a réagi avec rapidité et efficacité en effectuant des rappels à l'ordre et en convoquant le parlement dimanche.
Tout arrive
En dépit des divergences, la majorité tente de faire bonne figure et exprime de façon collégiale son refus d'avoir voulu faire tomber le gouvernement. Impensable pour la N-VA "en plein niveau trois (de la menace terroriste, ndlr)", tandis que l'Open-VLD dit se sentir "très bien dans cette coalition". Le CD&V évoque lui une simple "position de négociation".
Des négociations durant lesquelles Charles Michel et Didier Reynders ont oeuvré en harmonie. Comme quoi, tout arrive. Le calme semble donc revenu. Mais jusqu'à quand?
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