Luciano D'Onofrio, stop ou encore?

Le grand patron du Standard évoque plusieurs raisons qui l'ont amené à douter de son avenir au sein du club. L'un d'entre elles est purement personnelle. "Les 13 dernières années m'ont coûté beaucoup d'énergie. Outre la satisfaction, je ressens aussi une forme de saturation. Le contexte est devenu moins agréable. Depuis le décès de Robert Louis-Dreyfus, Reto Stiffler se pose des questions sur son avenir en tant que président. Sa disparition signifie la perte d'un pion important pour Stiffler", a déclaré le boss des Rouches.

"Je pourrais rester actionnaire"
Lucien D'Onofrio pourrait ainsi reprendre les parts de la veuve de Robert Louis-Dreyfus. "Oui, en effet, cette possibilité existe. RLD savait depuis longtemps qu'il avait une maladie incurable. Jadis, nous nous étions mis d'accord que j'avais la priorité pour racheter ses parts. Soyons clair, si je décide de stopper l'aventure comme administrateur délégué en mai, cela ne veut pas dire que je ne resterai pas actionnaire, en conservant un siège dans le comité de gestion", explique-t-il.

"La façon dont on traite mon frère n'est pas correcte"
Côté sportif, Luciano D'Onofrio défend son staff et déplore que Dominique D'Onofrio soit pris en grippe par le public. "Mon frère est un bon technicien. Sinon je ne lui aurais pas demandé de reprendre les rênes de l'équipe. Son impopularité auprès du public fait partie du job. La façon dont on le traite, n'est pas correcte. Si ça se trouve, les supporters préféraient aussi que je m'en aille", prolonge-t-il.

Le G4 et Roger Vanden Stock
Quant à la saga de la réforme du championnat à la Ligue Pro, il dénonce les méthodes incorrectes utilisées par le G4 pour "draguer" les petits clubs. Il en profite d'ailleurs pour lancer une petite pique à Roger Vanden Stock. "Je regrette que nous n'ayons plus la même conception de la parole donnée". (mb)