Mais que cachent ces autocollants?

Les autocollants noir et blanc qui fleurissent à Bruxelles indiquent en fait l'existence d'un code QR. Un quoi? Un code QR. Il s'agit d'un code-barre 2D, en licence libre depuis 1999, qui permet à l'utilisateur d'un smartphone d'accéder à des informations via l'Internet mobile. Le sigle QR vient de l'anglais "Quick Response" et signifie que les données peuvent être décodées rapidement, par un smartphone disposant d'un lecteur de codes, en l'occurence.

Les pages QR de la Ville de Bruxelles ont été conçues pour être lues par des smartphones fonctionnant avec les systèmes d'exploitation iOS (iPhone d'Apple), Android (Google), Symbian (Nokia), Blackberry (RIM) et Windows 7 Mobile (Microsoft). Des applications de lecture adaptées peuvent être téléchargées gratuitement dans les boutiques en ligne. Pour lire le code, il suffit d'ouvrir cette application et d'approcher son smartphone pour le scanner.

Les codes QR bruxellois mènent à une page présentant brièvement le lieu et fournissant des informations sur ses services, voire son histoire. La page contient également des infos pratiques telles que coordonnées téléphoniques et courriel, adresse du site et plan du quartier.

Les pages QR de Bruxelles sont disponibles en français, en néerlandais et en anglais. Pour l'instant, une trentaine de bâtiments disposent de leur code. D'autres lieux seront équipés de la même technologie à l'avenir. A terme, des codes QR seront aussi prévus pour les événements, comme Bruxelles-les-Bains, par exemple. (SC)