Nouvelle douche froide pour Anderlecht

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1. Toujours pas de "tueur" à Anderlecht
Nous vous en parlions cette semaine, Anderlecht recherche activement un "tueur". Ce soir encore, ce manque d'efficacité est apparu au grand jour. Comme au Zenit Saint-Pétersbourg, les Mauves ont gaspillé des occasions. Vargas, dans un premier temps, aurait pu (et surtout dû) mettre son équipe sur orbite après 120 secondes seulement. Au grand regret de John van den Brom, le Vénézuélien "oubliait" de cadrer sa frappe. A 2-0, Tom De Sutter aurait pu relancer le match, mais seul dans l'axe, il reprenait au-dessus du but un assist de Gillet. Coïncidence ou non (seul John VDB a la réponse), l'ex-attaquant du Cercle fut remplacé dans la foulée par Bruno. L'absence de Dieumerci Mbokani s'est fait ressentir une fois de plus ce soir dans les rangs anderlechtois.

2. Les remplaçants anderlechtois sous la loupe
Très entreprenant dès l'entame de match, Guillerme Molins a joué une première mi-temps encourageante. L'ailier suédois, certes encore en manque de rythme, a fait preuve d'audace et n'a pas hésité à percuter sur le flanc droit. Safari, qui a revendiqué une place de titulaire dans la presse récemment, n'a pas donné une bonne impression et n'a quasi rien apporté offensivement. Blessé, il a dû terminer la rencontre sur une jambe étant donné que les trois changements avaient été effectués. Quant à Vargas, il aura loupé une occasion 5 étoiles pour mettre les Mauves sur orbite après 2 minutes. L'ex-Brugeois, qui a évidemment des circonstances atténuantes (Ndlr. Il revient d'une grosse blessure au genou) est encore très loin de sa meilleure forme.

3. Charleroi, la victoire du collectif
Souvent critiquée dans la presse, l'équipe de Yannick Ferrera a prouvé ce soir qu'elle pouvait proposer un football de qualité et porté vers l'avant. Surmotivés par l'enjeu, les Zèbres ont fait taire leurs détracteurs en jouant un match quasi parfait. Percussion (via Kaya, Milicevic, et Badibanga), présence offensive (Rossini), pugnacité dans l'entrejeu (Diandy), tous les ingrédients étaient réunis dans les rangs carolos pour déstabiliser cet Anderlecht-là, hyper décevant, et c'est un euphémisme. Quand il le fallait, Mandanda aura aussi sorti quelques arrêts importants. La victoire du collectif.