Pas de miracle pour le Bayern, MSN fait des ravages
VideoLa "remontada" bavaroise n'a pas eu lieu. Dos au mur après sa déroute au Nou Camp (3-0), le Bayern Munich n'a pas réussi à renverser la vapeur. Les hommes de Guardiola ont eu le sursaut d'orgueil qu'attendaient leurs supporters, sans pouvoir revendiquer la qualification (3-2, 1-2 à la mi-temps: Neymar x2, Benatia, Lewandowski, Müller). Dans les rangs du Barça, le trio "MSN" (Messi, Suarez, Neymar) a fait des étincelles en première mi-temps, avec un doublé de Neymar, et deux assists de Suarez. Le Barça disputera sa quatrième finale de Ligue des champions en dix ans. Ce sera soit contre le Real Madrid, soit contre la Juve, l'autre demi-finale qui aura lieu demain.
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1. Le trio MSN fait la différence
Tout comme au match aller, la fameuse "MSN" a fait exploser la défense bavaroise. Neymar s'est offert un doublé, deux fois sur un assist parfait de Suarez, avec à chaque fois un "pré-assist" de Messi. On a tendance à se focaliser sur les chiffres stratosphériques de l'Argentin, mais Neymar n'a pas à rougir non plus: 37 buts toutes compétitions confondues dont 9 en C1, autant que CR7. Cette saison, le trio "MSN", c'est 114 buts et 53 passes décisives. "Cette situation est ingérable pour le Bayern. Le Barça possède trois joueurs capables de faire la différence même quand il est en difficulté. Bayern était coincé. Il faut y aller, mais on sait que l'on va se faire prendre en contre. Messi, Suarez, Neymar, c'est ce qui se fait de mieux actuellement", analysait Raymond Domenech sur le plateau de Proximus TV.
2. Encore raté pour Guardiola
Deux défaites consécutives en championnat (Leverkusen et Augsbourg), éjecté de la Coupe contre Dortmund, éliminé en Ligue des champions: le Bayern a beau avoir survolé la Bundesliga, il n'en faut pas moins pour évoquer le mot "crise". Sorti de son congé sabbatique, Guardiola n'a pas encore atteint ce pour quoi il a été recruté, c'est-à-dire gagner la C1. Le technicien espagnol est arrivé en Bayern avec la volonté farouche d'imposer une nouvelle philosophie de jeu, de nouvelles idées, mais sur la scène européenne, ça coince. Après l'humiliation contre le Real Madrid la saison passée en demi-finales, c'est une nouvelle désillusion. Même si elle lui a été préjudiciable, l'absence du duo Ribéry-Robben ne peut pas tout expliquer. Malgré la tournure des évènements, l'avenir de Pep se trouverait toujours au Bayern. "Les gars, j'ai déjà dit 200 millions de fois qu'il me reste encore un an dans mon contrat. Je serai encore là la saison prochaine. C'est tout", a lancé le Catalan, irrité, la veille du match.
3. Le Barça au top du football européen
Annoncé en fin de cycle il y a deux ans après sa double humiliation contre le Bayern en C1, le Barça a retrouvé tout son aura. Les Blaugranas sont montés en puissance depuis le mois de janvier et restent en course pour le triplé (Coupe-Liga-C1). Malgré un début plus compliqué, Luis Enrique est parvenu à imposer un style de jeu différent, plus direct, plus vertical. L'un de ses autres grands mérites est celui d'avoir su faire jouer ensemble Messi, Neymar et Suarez, dont la complémentarité est un véritable régal pour tous les amateurs de foot. Qualifié pour la quatrième fois en dix ans pour la finale de la Ligue des champions, le Barça est complètement de retour et se retrouve à nouveau au sommet du foot européen. Qui pourra arrêter la machine catalane?
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