"Pour la dernière fois: non, je ne suis pas le Géant"

Michel Libert a été présenté comme le "Géant" des tueurs du Brabant par un nouveau témoin. L'homme en question, un ex-militaire qui a été membre pendant de longues années de l'organisation d'extrême droite Westland New Post (WNP), a contacté les enquêteurs il y a quelques mois et les a mis sur la piste de son supérieur de l'époque. 

Suite à ces accusations, Michel Libert a déposé plainte  pour calomnie et a une nouvelle fois clamé son innocence. "Pour la énième et, espérons-le, la dernière fois: non, je ne suis pas 'le Géant' du gang de Nivelles", a-t-il lancé dans une interview pour VTM Nieuws. "Si je l'avais été, je serais déjà parti avec mon sac et je me serais caché". 

"Mon plus grand souhait, c'est qu'ils trouvent qui faisait partie des Tueurs du Brabant", a-t-il poursuivi. "C'est mon seul souhait depuis quarante ans. Mais je ne crois pas aux éléments qui sont aujourd'hui en leur possession".

Michel Libert n'a pas encore été contacté par le tribunal, mais assure qu'il est prêt à coopérer. "Cela fait 40 ans que je dis que je veux coopérer, mais pas si c'est pour jouer avec mes pieds. Ils m'ont posé huit fois les mêmes questions pour obtenir les mêmes réponses. Ils ont perdu 30 ans".

À 63 ans, Michel Libert n'est pas inconnu du dossier des Tueurs du Brabant. Un lien avait déjà été établi avec le WNP et il a été arrêté à deux reprises, en 1983 et 2014.