Pourquoi les statues antiques ont de petits sexes?
VideoLe NYMag s'est penché cette semaine sur l'épineuse question...
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L'historienne de l'art Ellen Oredsson a rappelé au NYMag l'origine de cette tradition artistique, fortement liée à la culture grecque de l'antiquité: "Dans la Grèce antique, les gros sexes étaient associés à la bêtise, la lubricité et la laideur. Plus le pénis était petit, plus son propriétaire était considéré comme rationnel et intellectuel. Ils pensaient qu'un homme avec un sexe plus petit allait être moins enclin à s'en servir en lieu et place de son cerveau".
Rome
Interrogé par L'Obs/Rue89, l'historien français Thierry Eloi précise d'ailleurs qu'il en était de même au temps des Romains. Le conférencier et grand spécialiste de l'érotisme antique révèle le fossé qui sépare la sexualité moderne de son équivalent il y a 2.000 ans. À l'époque, elle est exclusivement reproductive et sa notion actuelle de plaisir ou d'activité "récréative" n'existe pas: "C'est une pratique civique: il s'agit de faire des citoyens", confie l'expert. "On sait très bien d'ailleurs que ça ennuie: on éteint la lumière, on ferme les rideaux, ça dure très peu de temps et tout le monde dit que c'est une corvée, que ça donne mal au dos, que ça donne des boutons", ajoute-t-il.
Insulte
Être bien pourvu par la nature relève d'ailleurs de l'insulte dans la Rome antique: "Oui, une insulte permanente, c'est de dire 'Ce type a une grosse bite' ou 'Toi, c'est bien connu: tu reçois des mecs qui ont des grosses bites'. À Rome, l'énormité du pénis, c'est terrible, c'est une dévalorisation, parce que c'est un corps disproportionné. On remarque d'ailleurs que sur les statues romaines, il n'y a toujours que de tout petits zizis".
Une conception culturelle qui s'est donc reflétée dans l'art de manière identique, avant de connaître une seconde jeunesse à la Renaissance.
L'entretien intégral de Thierry Eloi sur L'Obs/Rue89 à découvrir ici.
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