Réaction mitigée du FC Bruges et de ses investisseurs

Le FC Bruges souligne dans un communiqué qu'une "décision a été prise après trois ans", et qu'"il reste ouvert au dialogue pour la suite des évènements comme il l'a fait dans la sérénité jusqu'ici attendant de plus amples informations sur les conditions financières de la construction du stade et de sa location.

Selon le ministre flamand de l'Aménagement du Territoire, Philippe Muyters (N-VA), les plans prévoient la construction de "300.000 m2 de bureaux ou de 30.000 m2 de magasins ou une combinaison des deux". Tout n'est pas encore réglé. On ne connaît ainsi pas encore le nom de celui qui devra réaliser le projet ni les modalités financières de l'opération.

Le Club "reste ouvert au dialogue" 
"Le modèle financier sur lequel était basé le projet du FC Bruges lui-même pour un nouveau stade, sans le soutien financier des autorités publiques n'est plus réalisable suite à cette nouvelle décision du gouvernement flamand", souligne encore le Club de Bruges. "Le FC Bruges reste positif quant aux prochaines réunions, mais se demande malgré tout comment, en trois semaines, il pourra répondre aux questions que lui a posé le gouvernement flamand pour le 20 novembre".
 
Uplace, le groupe d'investisseurs immobiliers partie prenante dans le projet élaboré par le FC Bruges, estime de son côté que les contours de la décision du gouvernement flamand rend le projet économiquement infaisable (une diminution de l'espace commercial de 41.000 à 30.000m²) en raison des revenus potentiels du projet revus dès lors à la baisse et des coûts de construction à la hausse. (belga/th)