Reynders n'exclut pas un appui aérien belge dans le nord-est de la Syrie
UpdateL'annonce jeudi par les Etats-Unis de leur disposition à maintenir 200 soldats en Syrie à titre temporaire semble ouvrir une période de transition, a indiqué vendredi le ministre belge des Affaires étrangères et de la Défense Didier Reynders, à l'issue d'une rencontre à la Maison-Blanche avec le conseiller à la Sécurité nationale du président Donald Trump, John Bolton.
"On sent une évolution: le maintien d'une présence américaine au sol est manifestement envisageable", a commenté M. Reynders.
La veille, la Maison-Blanche avait annoncé, quelques semaines après une première annonce par M. Trump du retrait imminent des troupes américaines (2.000 militaires) de Syrie, que Washington allait finalement maintenir près de 200 soldats en Syrie "pour un certain temps", sans apporter de précisions.
"Si c'est le cas, cela donne un peu de temps pour organiser la sécurité autour des camps et tenter de régler le problème des combattants étrangers", selon le ministre belge, qui avait déjà rencontré jeudi le chef intérimaire du Pentagone, Patrick Shanahan.
"Cela nous permettrait de voir comment les détenir dans la région et organiser des poursuites sur place, soit auprès de juridictions locales comme c'est le cas en Irak, soit - si on y arrivait - dans une juridiction internationale" pour laquelle plaide la Belgique, a-t-il ajouté.
Des discussions sont en cours avec un petit groupe de pays européens engagés dans la coalition anti-Daesh, comme la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, ainsi que les Pays-Bas et le Danemark.
M. Shanahan avait quant à lui avancé l'idée d'une zone de sécurité ("safety zone") au nord-est de la Syrie.
"Il y a déjà une présence française et une présence britannique, on peut imaginer alors que la gestion de cette zone se fasse de manière coordonnée, avec aussi alors évidemment un appui aérien", a commenté M. Reynders.
Interrogé pour savoir si un tel appui aérien pourrait être constitué avec des F-16 belges, le ministre de la Défense du gouvernement démissionnaire ne l'a pas exclu.
"Nous sommes ouverts à toutes les possibilités"
"Nous avons toujours été dans une logique de rotation avec les Pays-Bas pour intervenir dans la région, nous sommes donc ouverts à toutes les possibilités. Evidemment, il faudra analyser la situation, et voir aussi avec (la présence) en Afghanistan".
Quoi qu'il en soit, "une stabilisation dans le nord-est de la Syrie permettrait de stabiliser aussi la détention dans les camps (des djihadistes étrangers) et aller éventuellement vers une juridiction internationale, avec des poursuites dans la région", a affirmé M. Reynders.
Après MM. Shanahan et Bolton, le chef de la diplomatie belge a encore rencontré le secrétaire d'Etat (ministre des Affaires étrangères), Mike Pompeo, au département d'Etat.
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!
Log in of maak een account aan en mis niks meer van de sterren.Aussi dans l'actualité
-
En larmes, l'actrice Melissa Joan Hart révèle avoir aidé des écoliers à échapper à la fusillade de Nashville
-
Independer
La mini omnium est un tiers moins chère que la full omnium : mais quelle formule choisir pour une voiture d'occasion ?
L’assurance omnium est un must, et pas que pour une voiture flambant neuve. Même si vous achetez une voiture d’occasion, l’assurance omnium vous assurera une certaine tranquillité d’esprit. Mais faut-il opter pour une full omnium ou pour la « petite » variante ? Independer.be passe en revue les différentes options et vous conseille. -
Independer
Voici les cinq réparations mécaniques les plus coûteuses et comment vous prémunir contre elles
Faire réparer sa voiture après un accident, cela peut engendrer des frais qui pèsent lourd sur votre portefeuille. Quelles sont les réparations les plus onéreuses ? Et pourquoi/quand est-ce que l’assurance full omnium peut s’avérer utile ? Independer.be vous l’explique. -
Update
La Belgique pour une "forme de justice internationale" pour ses djihadistes détenus en Syrie et en Irak
Le Conseil national de sécurité, réuni jeudi matin sous la présidence du Premier ministre Charles Michel, a marqué sa préférence pour "une forme de justice internationale" afin de juger les combattants étrangers détenus, soit par le gouvernement irakien, soit par l'alliance arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS), a indiqué un porte-parole du chef du gouvernement. -
Update
Charles Michel favorable au jugement des djihadistes "au maximum" en Syrie et en Irak
Le Premier ministre Charles Michel a souhaité lundi que les djihadistes étrangers - et notamment belges - détenus en Syrie soient "au maximum" jugés dans la région, tout en invoquant la possibilité de créer une juridiction internationale ad hoc, aux contours encore assez flous, après l'injonction donnée dimanche par le président américain Donald Trump à ses alliés de reprendre ces combattants.
-
Une expérience avec du pain devient virale sur TikTok: “Lavez-vous les mains”
Un TikToker britannique a récemment fait le buzz grâce à une expérience cherchant à déterminer si une tranche de pain pourrissait plus vite si on l’avait touchée avec des mains sales. Pour y arriver, il a utilisé trois tranches de pain: une touchée par des mains sales, une avec des mains propres et une avec du Dettol. Et en un peu moins d’un mois, le constat est sans appel: “j’ai dû arrêter parce que l’odeur était insupportable après 27 jours, même si les tartines étaient dans un sac hermétique.” -
Livios
Travaux de jardinage: « En mars, c’est le moment de semer mais gare aux risques de gel »
En mars, c’est le retour du printemps: le top départ pour de nombreux jardiniers amateurs. Mais le risque de gel est encore possible et peut causer beaucoup de dégâts. Le site de la construction Livios a demandé à Bart Verelst, expert jardinier, les choses à faire et celles à éviter dans le jardin en mars. -
Didier Reynders: "On est loin d'en avoir fini avec l'EI"
Les Etats-Unis ont confirmé, vendredi à Munich, à leurs principaux alliés de la coalition anti-EI le retrait de leurs troupes au sol dans la région dans un délai assez bref. Un délai qui se compte "en semaines plutôt qu'en mois", a précisé à la presse belge le ministre de la Défense et des Affaires étrangères Didier Reynders. La réponse à ce casse-tête peine à émerger, pourtant le temps presse pour les alliés: "on est loin d'en avoir fini avec Daesh", a rappelé M. Reynders.