Van Uytvanck: "Je gère mieux mes émotions"

Il y a un an, Van Uytvanck avait quitté Roland Garros en larmes après une défaite dès le premier tour contre la petite Autrichienne Tamira Paszek, dans un match où elle avait été paralysée par le stress. Aujourd'hui, c'est avec un le sourire qu'elle déambule dans les allées.

"Beaucoup de choses ont changé", a-t-elle expliqué. "J'ai fait énormément de progrès dans la gestion de mes émotions. C'est le plus grand cap que j'ai franchi. Si je n'avais pas été forte mentalement, je n'aurais jamais battu Schmiedlova mardi".

Alison Van Uytvanck et Zarina Diyas ne se sont rencontrées qu'une fois sur le circuit jusqu'à présent. C'était à Taipei en 2013. La Kazakhe s'était imposée 7-6 (7/5), 6-0. L'histoire, cela dit, pourrait être différente à Paris, car des deux joueuses, c'est la Belge qui joue peut-être le mieux sur terre battue.

"Diyas joue vite et frappe fort, mais c'est vrai que la terre battue n'est pas sa surface préférée. Il faut être patiente et bien construire les points. J'ai moi aussi connu des difficultés à ce niveau, mais je commence à apprécier. En tout cas, j'y crois", conclut-elle.