André et Claudine ont décoré leur maison avec 2022 peluches: “Nous sommes restés de grands enfants”

La maison d’André et Claudine est devenue une véritable attraction. Elle attire les regards des gens de passage, mais aussi de ceux qui se déplacent tout spécialement pour admirer cette curiosité brabant wallonne.

Le couple de retraités a décidé de décorer sa maison de milliers de nounours et autres peluches de toutes tailles. Une idée qu’André, un amoureux de décoration déjà bien connu dans la région pour ses impressionnantes installations lumineuses - en 2004, il a signé le record Guinness du plus grand père Noël (12 mètres) jamais réalisé -, a découvert durant ses voyages en Alsace. “Là-bas, les gens accrochent des peluches à leur façade à la période de Noël. Un concept que j’ai trouvé génial et original que j’ai voulu importer chez nous”, explique-t-il, admettant toutefois qu’il ne sait pas quelle est l’origine de cette tradition.

Cela fait déjà trois ans qu’André et Claudine se sont lancés dans l’aventure des peluches. La première année, ils ont exposé 80 nounours. L’année suivante, en 2020, ce nombre a été décuplé grâce aux dons des citoyens. “On a notamment reçu 600 peluches provenant de la commune de Lasnes”, se souvient le septuagénaire. Et cette année, les choses ont pris une ampleur inimaginable. “Nous avons reçu 90 dons des quatre coins du Brabant wallon”, indique André. “On a entamé la quête de nounours en janvier. Ma femme a lancé des appels sur les réseaux sociaux qui ont fait écho chez les gens.”

Parmi le millier de peluches, deux se démarquent: Dédé, l’ourson d’1m20 et Caramel, le cheval automate qui bouge au rythme de la musique.

Dès le mois de mai, le couple chaumontois a commencé à décorer sa maison. D’abord de l’intérieur et puis, ces dernières semaines, à l’extérieur. À présent, ce ne sont pas moins de 2022 peluches, nombre symbolisant l’année à venir, qui sont accrochées à la façade de la bâtisse ou sur des installations créées pour l’occasion par André, menuisier de formation. “Un décor unique en Wallonie”, s’enorgueillit le retraité. “Elle attire les regards et chaque jour, des dizaines de personnes s’arrêtent devant notre maison pour l’admirer. Parfois, ils viennent sonner à la porte et alors, je me fais une joie de leur expliquer pourquoi je fais ça, notre histoire, et de leur faire visiter.”

À la question: “N’est-ce pas étouffant de vivre 24 heures sur 24 au milieu de tant de peluches?”, l’homme répond du tac au tac: “Absolument pas. Nous sommes restés de grands enfants et voir ces peluches tous les jours nous rend heureux.”

Au mois de janvier, “un peu après l’épiphanie”, commente André, le couple démontera son installation. Les peluches qui auront été le moins abîmées par la météo seront lavées et séchées avant d’être distribuées aux enfants. Monsieur Peluche, comme on l’appelle, se fait une joie de faire vivre ces nounours au-delà de son projet; et de faire plaisir aux enfants dont les parents n’ont peut-être pas les moyens de leur offrir une peluche.