Face au coronavirus, la police a entendu toutes les excuses: le meilleur du pire

“Gestapo! Nazi!”, crachat, bousculade, ... Faire face aux contrevenants des mesures prises contre l’épidémie de Covid-19 n’est pas une sinécure, pour nos policiers, très sollicités, le plus souvent pour des rassemblements, y compris des fêtes. À chaque signalement d’une lockdown-party, la police se rend sur les lieux. Certains fêtards admettent honnêtement avoir tenté de passer entre les mailles du filet, mais d’autres sont d’une mauvaise foi crasse. Dans les environs de Diest (Brabant flamand), un homme surpris en compagnie de plusieurs personnes chez lui a d’ailleurs invoqué la religion: “Mes croyances ne me permettent pas de refuser la visite de mes amis”, a-t-il ainsi osé justifier.

Le respect du couvre-feu est aussi source de problèmes. “Le couvre-feu est anticonstitutionnel”, a notamment entendu répondre la police de Berlaar-Nijlen (province d’Anvers), comme ailleurs dans le pays probablement. Répartie nettement plus inattendue: “Je pensais que le couvre-feu ne comptait pas à vélo”, a lâché quelqu’un à Kruibeke (Flandre-Orientale).

Le masque reste problématique, que ce soit pour le porter correctement, voire le porter tout court, le classique étant que les personnes verbalisées étaient “juste en train de” manger/boire/fumer. Plus triste (ou amusant, selon le point de vue), à Renaix (Flandre-Orientale), un homme a expliqué ne pas porter de masque buccal car... il voulait mourir du coronavirus. À Berlaar-Nijlen à nouveau, un autre semblait plus chanceux et optimiste: sans doute vacciné avant l’heure, il a juré aux policiers qu’il ne pouvait pas être contaminé.