Passée à la postérité grâce à Daniel Prévost qui fut le premier à élever cette commune d'un bon millier d'habitants au patrimoine de la blague potache, Montcuq sait mettre ses atouts en valeurs.

Pour preuve, la démarche d'un des siens, Antoine Deblay qui, l'été dernier, a voulu rendre hommage à sa ville natale en commercialisant son air. "C'est une vanne de plus, mais c'est surtout en réaction à toutes les autres vannes", a-t-il expliqué sur France 3 Midi-Pyrénées. Pour mettre en boîte son projet, cet ancien étudiant en communication a utilisé un site de financement participatif, grâce auquel il a récolté plus de 800 euros en 30 jours; une somme suffisante pour lancer un site internet, acheter des pots métalliques et imprimer les étiquettes.

Vendues 5 euros (+ frais de port), ces boîtes de 205 ml se vantent de libérer "un air 100% biologique, au contenu irremplaçable, consommable une seule fois". Et pour garantir une qualité d'air optimale, celui-ci est prélevé par temps ensoleillé et dégagé, depuis la vieille ville. Par ailleurs, Antoine Deblay entend éviter une récolte à grande échelle. "Afin de ne pas vider Montcuq de son air, chaque semaine nous limitons notre récolte à 10 litres d'air". Le produit semble convaincre, puisqu'une septantaine de boîtes ont déjà été vendue, précise la chaîne locale.

Seul bémol - pour les plus enthousiastes-, l'article n'est pour le moment commercialisé qu'en France. Il vous faudra franchir la frontière pour pouvoir l'acquérir. À moins qu'il vous ait donné l'envie d'aller prendre l'air à Montcuq.