Malgré la loi “Maurice”, surnom du texte adopté en janvier en France sur la défense du “patrimoine sensoriel des campagnes”, des riverains continuent de se plaindre du chant du coq. Le dernier cas en date, relayé dans la presse hexagonale, nous vient du Morbihan (Bretagne) où un autre gallinacé prénommé Marcel sème la discorde dans le village d’Etel. 

Très enthousiaste dès l’aube, Marcel, 6 mois, chante du matin au soir au grand dam de certains habitants de son quartier qui réclament sa tête. L’affaire s’envenime et le 12 août dernier, les propriétaires ont reçu un courrier officiel de la municipalité: une plainte avait été déposée à leur encontre et ils étaient priés de faire taire leur animal sous peine de recevoir une amende de 450 euros, relate Ouest-France, relayé par 20minutes. 

Le propriétaire de Marcel ne compte pas obéir à cette injonction communale, sûr que la jurisprudence en la matière penche de son côté et que la loi intègre désormais clairement le chant de son coq au sein des “sons et odeurs caractéristiques des espaces naturels” ruraux. 

“Pour l’instant je fais le mort, mais s’il faut aller au tribunal, on ira”, confie le propriétaire à Ouest-France. “En tout cas, mon coq va rester en vie bien plus longtemps que prévu, au moins jusqu’à la fin de l’année”, précise cet amateur de... coq au vin. 

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