Comparer un homme à une blonde ne blesse pas la dignité masculine
Comparer un homme à une blonde ne porte pas atteinte à l'intégrité et à la dignité masculines, a jugé mardi la Cour européenne des droits de l'Homme dans un arrêt qui condamne la Serbie pour violation de la liberté d'expression.
Les juges européens ont donné unaniment raison à deux journalistes qui estimaient avoir été condamnés à tort pour diffamation, après la parution de deux articles dans le Kikindske, un hebdomadaire de la ville de Kikinda (nord).
L'un des journalistes avait critiqué les condamnations infligées à plusieurs journalistes pour diffamation. Il avait notamment fait référence à un avocat connu localement en le traitant de "blonde" et en publiant la photo d'une femme blonde en sous-vêtements, avec un anagramme du nom de l'avocat.
L'autre avait traité un historien connu d'"idiot" et de "fasciste" pour ses thèses sur les minorités nationales.
Ils avaient tous deux été condamnés à des amendes pour injure et diffamation, amendes qui auraient pu être converties en 60 ou en 75 jours d'emprisonnement s'ils n'avaient pas pu la payer, selon la loi en vigueur.
Dans le cas de l'avocat, la Cour admet que l'article et la photo étaient "quelque peu moqueurs", mais ils ne constituaient pas selon elle "une injure personnelle gratuite envers l'avocat".
L'analyse des tribunaux serbes selon laquelle comparer un homme à une blonde constituait une atteinte à l'intégrité et à la dignité masculines est "inacceptable" selon les juges européens qui soulignent l'intérêt général de la question soulevée par le journaliste critiquant la répression de la liberté d'expression dans les médias.
Dans le cas de l'historien, la Cour de Strasbourg a jugé que les déclarations dures du journaliste venaient en réaction "à l'entretien provocateur" donné par l'historien dans le cadre d'un débat libre sur une question d'intérêt général.
L'historien "aurait dû prévoir qu'il risquait d'essuyer des critiques de la part de nombreuses personnes" et "il aurait dû faire preuve d'une plus grande tolérance", selon les juges de Strasbourg pour qui la liberté d'expression des deux journalistes a été limitée "de manière excessive". (belga/dl)
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