Où finissent vos articles renvoyés chez Amazon & co?
Acheter en ligne sur les grandes plateformes d’e-commerce (Amazon, Zalando, Asos...) offre au client l’avantage de renvoyer l’article insatisfaisant facilement, et généralement sans frais. Mais où finissent ces millions de “retours” ?
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Le shopping en ligne présente toujours, à ce stade de son évolution, un inconvénient majeur: l’acheteur espère avoir trouvé l’article souhaité mais ne pourra se prononcer définitivement qu’à l’ouverture du colis. Il n’a en effet pas pu enfiler le vêtement ni tester l’appareil. Il a dû se contenter de quelques photos ou vidéos disponibles pour arrêter son choix. Résultat? Le taux de retour “avoisine les 20%, soit à peu près le double des retours du commerce physique”, relate Korii.
Amazon liquide ses “retours”
Conséquence? Une entreprise comme Amazon doit gérer une quantité astronomique de “retours”. Et pour contourner cet aspect non négligeable de la tâche, le géant de la vente en ligne, fait appel, comme d’autres acteurs du secteur, “à des sites de liquidation d’inventaire”, précise le magazine de Slate. Ces entreprises rachètent ainsi des stocks d’articles retournés... puis les “revendent par lots aux enchères”.
Le jeu en vaut la chandelle
Avec, à la clé, un juteux bénéfice potentiel pour ces faux sous-traitants: le prix du lot est évidemment largement inférieur à l’addition du montant de chaque article. Ce créneau n’est d’ailleurs pas l’apanage de quelques sociétés, bien que B-Stock y génère un profit important. Des particuliers se prennent également au jeu et y multiplient les bonnes affaires.
Gains faciles... mais risqués
En voici un exemple concret, relayé par Wired. Neil Barker a racheté pour moins de 4.000 euros une cinquantaine d’aspirateurs. Un lot d’une valeur, à l’état neuf, d’environ 22.700 euros. À la revente, et même à 60% du prix initial, il peut doubler son investissement. Un gain “facile" pour les débrouillards. L’entreprise comporte évidemment un risque: celui d’acquérir un lot d’articles hors d’usage...
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